Site icon La Revue Internationale

Le Washington Post, épopée d’un journal international

Un contenu complet

 

 

Les versions de la semaine et du samedi contiennent chacune quatre sections, avec la page d’accueil, les actualités nationale et internationale, la rubrique business, la politique, etc.

La deuxième section, « Metro » intéresse les nouvelles locales. Viennent ensuite les sections Style et Sports.

 

Se développer, fusionner, s’affirmer

 

Le journal est fondé en 1877 par Stilson Hutchins. Dès 1880, il publie une édition du dimanche ce qui en fait le premier journal de la ville à publier sept jours sur sept. Neuf ans plus tard, Stilson Hutchins se sépare de sa création en vendant l’affaire à Frank Hatton et à Beriah Wilkins, ancien député démocrate de l’Ohio.

En 1933, en pleine débâcle financière et au bord de la banqueroute, le Washington Post est racheté par Eugene Meyer, qui restaure les finances et la réputation du journal. Eugene Meyer ouvre une nouvelle ère du journal, reprise par la suite par son beau-fils, Philip Graham.

Le journal s’affirme d’autant plus en 1954 dès lors que son propriétaire entreprend de racheter ses concurrents. Cette année-là, le journal acquiert et fusionne avec son dernier rival dans le créneau du matin : le Washington Times-Herald. Cette fusion ne laisse au Washington Post que deux challengers, le Washington Star et le Washington Daily News, avec lesquels il fusionne également en 1972. Ces rachats et fusions successifs offrent au Washington Post un quasi-monopole. Il s’affirme comme un journal de premier plan.

 

Une femme à la tête du journal

 

À la mort de Philip Graham en 1963, le contrôle de la Washington Post Compagny passe à sa femme Katharine Graham, la fille d’Eugene Meyer. C’est la première fois dans l’histoire qu’un journal d’une si grande importance est dirigé par une femme aux États-Unis.

C’est sous sa houlette que le journal acquiert une dimension nationale avec ses célèbres grands reportages ou grâce à ses enquêtes indépendantes et de qualité. Il s’illustre notamment dans le rôle qu’il a joué dans le scandale du Watergate.

 

Portée internationale

 

Le Post fait partie du petit nombre de journaux américains à avoir installé des bureaux à l’étranger, basés entre autres à Bagdad, Bogota, Hong Kong, Islamabad, Moscou, Tokyo, Téhéran ou encore Paris et Londres. En novembre 2009, le journal annonce la fermeture de ses bureaux américains à Chicago, Los Angeles et New York afin de se concentrer sur Washington. Le journal a ses bureaux principaux au Maryland et en Virginie.

Aujourd’hui, il est le cinquième quotidien en matière de diffusion avec 582 844 exemplaires par jour, après USA Today, le Wall Street Journal, le New York Times et le Los Angeles Times.

Le quotidien a fait une entrée remarquée sur Internet via son site www.washingtonpost.com en 1996 ce qui lui permet d’accroître sa visibilité internationale.

 

Anecdote

 

En 1902, Clifford K. Berryman publie dans le Post une caricature très connue : « Drawing the line in Mississipi ». Cette caricature dépeint un président Théodore Roosevelt s’attendrissant à la vue d’un ourson, cette image inspire Morris Michtom qui crée le Teddy Bear (l’ourson de Théo…).

 

Depuis que le rédacteur en chef actuel, Leonard Downie Jr., a été nommé (1991), le Post a remporté 25 prix Pulitzer, plus de la moitié du total des 47 Pulitzer gagnés par le journal depuis sa création.

 

Bibliographie

 

Morning Miracle : Inside the Washington Post : the Fight to Keep a Great Newspaper Alive, Dave Kindred, édition Anchor : l’épopée du Washington Post et de ceux qui l’ont fait, soutenu et développé malgré les aléas financiers.

 

En bref

 

Pays : États-Unis

Type : quotidien

Format : grand format

Propriétaire : Washington Post Company

Fondation : 1877

Circulation : 545 345 ex.

Site officiel : www.washingtonpost.com

Adresse : 1150 15th Street, NW, Washington, DC, États-Unis

Quitter la version mobile