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Venue prêcher pour la cause féminine, Michelle Obama est logiquement venue en Afrique accompagnée de ses deux filles et de sa mère.
Les Sud-Africains, visiblement ravis d’accueillir la première dame pendant quelques jours, ont tout de même remarqué l’absence de son président de mari. De nombreux commentateurs ont relevé à cette occasion que, malgré sa promesse d’aider les pays africains, Barack Obama n’avait pas passé plus d’une journée sur ce continent depuis son élection.
Une digne représentante de son mari
Michelle Obama a défendu son époux auprès des quatre reporters qui l’ont suivi pendant son séjour : « Les gens attendent beaucoup de ce président et parmi eux certains considéreront toujours qu’il n’en fait pas assez. Mais ce voyage illustre son intérêt pour les questions africaines et l’importance que ce continent représente pour l’avenir. C’est pour cela que je suis ici. »
« C’est son voyage. Il adorerait être ici, mais il a trop à faire avec les affaires intérieures des États-Unis en ces temps de crise », annonçait-elle aux journalistes de l’agence Reuters.
La Maison Blanche espère que le voyage de Madame Obama aidera à mettre à l’honneur les démocraties stables du continent africain afin que celles-ci servent d’exemple aux autres. C’est dans cette perspective que Michelle Obama a complimenté le Botswana pendant sa visite : « C’est un plaisir d’être dans ce beau pays qui représente ce que mon mari appelle « l’Afrique en mouvement », une démocratie, une société civile vivace, une économie à forte croissance et, plus important encore, un peuple gentil et généreux. »
Mme Obama rencontre M. Mandela
En Afrique du Sud, la première dame s’est longuement entretenue avec Nelson Mandela avant de se rendre dans le township de Soweto pour visiter le mémorial Hector Pieterson qui rend hommage à un adolescent assassiné par la police en 1976 pendant des émeutes étudiantes contre l’apartheid.
Toujours à Soweto, Michelle Obama fit une présentation au Forum des jeunes femmes dirigeantes (Young Women Leader Forum). Elle en a profité pour citer son célèbre mari en rappelant son non moins célèbre slogan de campagne : « Yes we can ! »
GlobalPost / Adaptation JOL-Press