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Le tour du monde des plats les plus insolites

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Insectes en apéritif

Rien de tel que quelque chose de salé et de croustillant pour accompagner une boisson fraîche en été. En Occident, nous avons une nette préférence pour les chips. Dans certains pays d’Afrique et d’Asie, il vous faudra plonger la main dans un bol de cafards frits. Ou de tarentules. Les criquets restent cependant un choix de premier ordre : leur texture fait penser à un mélange de chips et d’algues nori. N’oubliez pas de retirer les pattes…

 

Un peu de venin avec votre brochette ?

Un scorpion sur une brochette est chose commune en Asie, surtout dans le sud-est. Intacts, de la queue à la tête, les scorpions sont frits. Pas d’inquiétude : la cuisson neutralise le poison. C’est donc comestible, peu de risques que la queue du scorpion vous perce la langue. À essayer avec du riz ou des nouilles…

 

Faites le buzz !

Les abeilles sont une spécialité dans la cuisine chinoise. En particulier leurs larves. Par assiettes entières, frites et accompagnées de sel, de poivre et d’épices. Aussi étrange que ça puisse paraître, servies sans leurs dards, les abeilles sont crémeuses et croquantes à la fois (une fois frites bien sûr). Certains prétendent même retrouver une pointe de miel quand on les croque…

 

Dégustez la « viande mystère »

Dans le marché aux puces de Yangon en Birmanie, les vendeurs proposent du « wettha douk-hto », ou des morceaux de porc grillés. Il y a de grandes chances pour que vous ne découvriez jamais de quelle partie du cochon il s’agit et impossible que vous retrouviez ce morceau mystérieux sur l’étal de votre boucher… Servis avec une sauce épicée, les bouts de porc mystérieux sont cuisinés dans un grand wok, sous vos yeux ébahis. Vous paierez en fonction du nombre de brochettes dans votre assiette.

 

Mangeurs de feu

Au Nigéria, on trouve chez presque tous les vendeurs de nourriture un plat qui s’appelle suyas, ou « bâton de viande de feu ». Il s’agit en fait d’une brochette de bœuf mariné. La viande est cuite avec une énorme quantité de piment de Cayenne et d’autres épices. Servis avec de l’oignon cru, les suyas seront à base de poulet, d’agneau ou de poisson. Ce plat provient du nord du Nigéria, de la tribu des Hausa, mais s’est largement répandu dans tout le pays ainsi qu’au Niger, au Cameroun, en Côte d’Ivoire ou encore au Ghana.

 

Snacks à sonnette

Dans toute l’Asie, la viande de serpent est une spécialité culinaire assez commune. Ce reptile est considéré comme source de santé : en manger améliore la virilité et la vue, renforce la colonne vertébrale et aide à lutter contre la fatigue. Sa viande offre une saveur unique et se déguste bouillie, sautée, frite ou marinée et grillée. La plupart du temps, les gens se contentent de serpent d’eau, mais le serpent léopard, beaucoup plus rare, est le plus apprécié des spécialistes. Au Cambodge, la viande de serpent grillée est une chose commune que l’on peut grignoter à longueur de journée. Les serpents sont mis à sécher au soleil avant d’être jetés sur un grill. La viande est servie chaude, croustillante, elle est assez dure à mâcher.

 

Pas la mer à boire

Dans la médecine chinoise traditionnelle, les hippocampes sont considérés comme bons pour les reins et la virilité. Ils favorisent la digestion et donnent une belle peau. On les sert en soupe, grillés ou en brochette (frits et épicés).

Côté horreur, une crevette vivante servie dans de l’alcool de riz. C’est possible, à Shanghai. Il paraît que la crevette est ivre morte avant que vous finissiez de l’ingurgiter, mais quand même. Les Asiatiques ne sont pas les seuls à mettre des produits de la mer au bout d’une brochette.

 

Vous n’auriez pas vu mon cochon d’Inde ?

Et voici notre favori : le « cuy » ou le cochon d’Inde, considéré comme un mets de choix dans bon nombre de pays sud-américains. Imaginer le rongeur préféré des enfants sur une brochette en train de griller peut choquer, mais c’est un plat très populaire depuis des siècles, en particulier au Pérou. Le « cuy » est servi avec des herbes et rôti pendant de longues heures au feu de bois. Les Péruviens consommeraient jusqu’à 65 millions de ces petits rongeurs chaque année.

 

Global Post / Adaptation JOL-Press.

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