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Lucifer, Baron, Duke: des prénoms interdits en Nouvelle-Zélande

Les parents soumis à des restrictions

 

Les célébrités qui ont un penchant pour les prénoms alambiqués (oui, nous nous adressons bien à vous, David et Victoria Beckham) devraient éviter de donner naissance à leurs enfants en Nouvelle-Zélande. Le registre des naissances, des décès et des mariages a décidé de réprimer sévèrement les parents qui deviennent trop créatifs quand ils en viennent aux prénoms de leurs enfants, rapporte l’Australia’s Herald Sun.

 

La fin des prénoms farfelus

 

La liste des prénoms étranges pour les enfants interdits par le registre de Nouvelle-Zélande s’est élargie pour désormais inclure Lucifer, Duke, Messiah ainsi que 89 autres prénoms. Sont également désapprouvés : Bishop, Baron, General, Judge, Knight and Mr., qui sont considérés comme trop similaires à des titres. Les lettres C, D, I et T ont également été rejetées et ne sauraient constituer un prénom convenable, souligne le Herald Sun. De la même manière, l’agence a également refusé les noms comportant des astérisques, des virgules, des points et tout autre signe de ponctuation.

 

Éviter les dérives

 

En 2008, le registre des noms de Nouvelle-Zélande a attiré l’attention internationale quand il a intégré des noms comme Benson ou Hedges pour des jumeaux, ainsi que Violence et Abri de Bus Numéro 16 pour des garçons. Mais la Nouvelle-Zélande n’est pas le seul pays à interdire les noms farfelus pour les enfants, rapporte le Toronto Globe and Mail.

 

Des exemples édifiants

 

En Suède, les choix des noms sont soumis à une loi. Alors que Lego et Google ont été approuvés pour nommer des enfants, Superman, Metallica, Elvis et le nom Brfxxccxxmnpcccclllmmnprxvclmnckssqlbb11116, prononcé Albin, ont été rejetés. En 2007, un juge de République Dominicaine a soumis une proposition pour interdire les noms qui sont déroutants ou qui ne renseignent pas sur le genre de l’enfant : c’est le cas des noms comme Qeurida Pina (que l’on peut traduire par « Cher Ananas ») ou Tonton Ruiz (Ruiz l’Idiot) selon le Globe and Mail.

 

Global Post / Adaptation JOL-Press.

 

 

 

 

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