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Des cours d’un nouveau genre
Reuters rapporte l’objet insolite des cours proposés par le Centre d’éducation morale pour les femmes : contre 3 000 $, les clientes reçoivent 30 heures de cours : « Techniques pour les rendre plus séduisantes, du maquillage le plus seyant en passant par la manière la plus probante de repérer un menteur en se fondant seulement sur les expressions de son visage. » Elles apprendront également à décrypter le caractère d’un homme (pour peu que ce soit important) et à revoir leurs compétences en termes de conversation et d’usages traditionnels tels que la manière de verser du thé par exemple.
L’offre et la demande
Reuters ajoute que de riches célibataires, à la recherche de l’âme sœur et répondant aux critères, ont déjà pris contact avec l’école : ils ont même dépensé près de 30 000 yuans en guise de frais pour se faire connaître auprès des jeunes filles. L’école revendique trente couples formés avec succès, certains jusqu’au mariage.
Les hommes riches, un marché en expansion
En Chine, il semblerait que les plus aisés ne cessent de s’enrichir. Un Chinois a même fait irruption, pour la première fois, en 2011, dans le Top 100 des milliardaires du monde, publié par Forbes : il s’agit de Robin Li, PDG de Baidu Inc., le moteur de recherche chinois qui est d’ailleurs le site le plus consulté de Chine. Robin Lin est classé 95e avec près de 9,4 milliards de dollars en actifs, comme le rapporte l’agence de presse chinoise Xinhua.
Un enrichissement accru
115 entrepreneurs chinois font désormais partie de la liste des 1 210 personnes les plus riches au monde : soit une augmentation substantielle de 340 %, par rapport aux 28 noms chinois que comptait ladite liste en 2009, et près du double des 64 entrepreneurs chinois qui figuraient sur la liste de 2010.
Qui veut épouser un nanti ?
La fondatrice du centre, Shao Tong, a déclaré que l’école incitait réellement les femmes à devenir « le meilleur qu’elles puissent être, en leur donnant un but » dans un pays qui voit sa classe moyenne devenir de plus en plus aisée. Elle aurait déclaré : « Nous nourrissons les qualités propres à chacune de nos élèves, et nous contribuons à développer leur potentiel. Mais si je devais faire la publicité de l’école en disant que je veux vous apprendre à construire un foyer et à vous améliorer en permanence, beaucoup de jeunes filles seraient exclues de ce programme car elles considèrent qu’elles sont déjà assez qualifiées et agréables. C’est pourquoi j’ai décidé de penser le problème en termes plus simples, en posant cette unique question : voulez-vous épouser un homme riche ?»
Global Post / Adaptation JOL Press