Les femmes représentent la moitié de l’humanité. Ce qui les concerne intéresse la société tout entière. Pourtant, elles subissent encore aujourd’hui de fortes discriminations.
La sous-représentation des femmes dans la sphère politique
En politique, dans la sphère économique, elles sont toujours sous- représentées. C’est pourquoi les actions en faveur de la parité, entreprises par la gauche, doivent se poursuivre et s’intensifier.
La droite tourne le dos à la parité. Avec la contre-réforme des collectivités territoriales, la régression est alarmante. Les projections réalisées sont unanimes : en 2014, les « conseillères territoriales » occuperaient moins de 20 % des sièges, alors que les régions comptent aujourd’hui 47,98 % de conseillères régionales.
La parité : un droit constitutionnel en France
Depuis 1999, la parité est inscrite dans la Constitution française : « La loi garantit l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives ».
Depuis le 6 juin 2000, la loi oblige les partis politiques à présenter des listes strictement paritaires pour les élections municipales, régionales ainsi que, dans certains cas, aux sénatoriales. Cette loi oblige aussi à présenter 50% de femmes aux élections législatives sous peine de réduction de leur financement public.
En dépit des grands progrès accomplis depuis 50 ans, essentiellement grâce aux associations féministes, aux élus et aux gouvernements de gauche, les Françaises sont encore quotidiennement confrontées à des difficultés propres à leur genre. Les femmes sont les premières victimes du chômage, des emplois précaires, des salaires sous-évalués et de la pauvreté. Les plus hauts postes à responsabilité, autant au sein des entreprises que des institutions ou des entreprises publiques, ne sont que très difficilement accessibles.