La Tunisie Post 14 janvier 2011 est un laboratoire d’idées dont le nom même évoque le début des événements qui ont abouti à la chute de Ben Ali. Les réseaux sociaux, qui sont au cœur du Web 2.0, – Facebook, Twitter et YouTube en tête – ont joué un rôle indéniable pendant les révolutions arabes, notamment pour relayer des messages auprès d’une partie de la population et influer le cours des choses. Qui plus est, la population tunisienne est jeune, relativement instruite, et donc bien représentée sur Facebook (près de 3 millions de comptes dont 1 million pour les 18-24 ans). Pendant 2 jours (30 septembre et 1er octobre 2011) à Tunis, à travers quatre thématiques (gouvernement 2.0, entreprise 2.0, marché 2.0, développement 2.0), des conférences, des tables rondes, des présentations de projets innovants se succéderont avec de nombreux intervenants (de Tunisie, de France, d’Australie, du Canada, du Maroc, des États-Unis, etc.).
Tunisie branchée
L’objectif est de « faire émerger de nouvelles formes d’initiatives entrepreneuriales et d’innovations sociales pour gouverner la cité, développer le business et construire la Tunisie de demain ». Un concours de start-up tunisiennes agrémente l’initiative : la Tunisie est l’un des pays du sud de la Méditerranée où le poids du secteur des NTIC est le plus élevé. Les débats seront diffusés sur une Web télé.
Pour suivre l’événement, un compte Twitter a été créé @tunisdeuxzero avec le hashtag #tunis20, ainsi que le site www.tunisdeuxzero.com et la page Facebook www.facebook.com/Tunisdeuxzero.