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Le 4e pouvoir tranquille…

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Traquer les dysfonctionnements

La formule, refondue graphiquement en 2005, privilégie trois ou quatre titres. Un « people » – une ministre qui se fait payer pour se laisser approcher –, un fonctionnaire corrompu, une vedette médiatique, et un zeste d’administration convaincue de mauvaise gestion. Que demande le peuple !

 

Privilégier l’enquête et l’infiltration

Mais les recettes habituelles de la presse populaire s’enrichissent de signatures de « qualité » : des anciens ministres, des vedettes médiatiques, l’indispensable joueur de hockey sur glace… À la manière du Sun, récemment mis en cause en Grande-Bretagne par ses écoutes téléphoniques au point de devoir se saborder, le JDM se « mouille », mais pas de façon illégale : ce sont ses journalistes qui infiltrent sectes, entreprises ou rouages de l’État. Dès lors, le fait-divers n’est plus du tout l’ingrédient essentiel du quotidien, au profit de l’enquête. Peut-être une piste pour la presse populaire française ?

 

Sobriété rédactionnelle

La couleur soutient la une du JDM sans excès visuel, même si le rouge réservé au titre et le bleu soutiennent fortement l’accroche visuelle. La composition des titres obéit à une règle de lecture flash et immédiate : un sujet, un verbe, ou des titres pronominaux. Mais c’est la lecture même de l’article qui donne au mieux la tonalité du travail journalistique : des faits, sobrement exposés. Jusqu’à un appel du journaliste au témoignage…

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