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Le paradoxe euro-américain

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Cette année 2011 restera marquée par un changement de position inédit et inconcevable il y a encore quelques mois, entre l’Europe et les États-Unis.

La fin de l’impunité américaine

Nous vivons, en effet, depuis des années, avec l’idée fausse que l’Europe est l’homme malade de l’économie mondiale, et que, quoi qu’il arrive les états-Unis, seront aptes à faire face aux contraintes macro-économiques du moment. La crise a changé tout cela, et vraisemblablement modifié la réalité des risques économiques mondiaux. Et le tout avec un impact majeur sur les taux de change.

Chronique d’un décrochage du dollar annoncé

Certes, l’accord européen sur la Grèce est loin se de révéler parfaitement satisfaisant, et évidemment les États-Unis auront eu leur compromis sur la réduction des déficits. Mais ce qui est nouveau c’est que l’accord européen, obtenu dans la douleur, est beaucoup plus solide que ne l’est le résultat instable du bras de fer entre un président affaibli et un Congrès très largement sous l’influence des milieux financiers américains. La conséquence est évidente : il y aura un jour décrochage du dollar, vraisemblablement de manière plus forte qu’on ne l’imagine aujourd’hui. La seule question qui demeure, est « quand » ?

 

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