Site icon La Revue Internationale

Le vote nul comme réponse ?

Tout ceux avec qui je parle des prochaines élections m’avouent leur incapacité à faire autre chose qu’un choix « par défaut » , au moins pour le second tour. Tous les gens sincères se trouvent donc face à un dilemme: ou bien s’exprimer une fois encore à contrecoeur pour une classe politique dont plus personne n’ignorez l’incapacité à tenir la situation en mains face au pouvoir financier organisé au niveau mondial, ou avoir piteusement recours à l’abstention, et à la critique d’être un mauvais citoyen, un « pêcheur à la ligne ».
Il existerait au moins un moyen d’expression, utilisable ne serait-ce qu’au premier tour si l’on veut rester « utile » au second: le vote nul.
Ce vote est un vrai moyen d’expression, contrairement à l’abstention, car, au contraire du vote blanc qui signifie « je ne sais pas », le vote « nul », lui, exprime une reelle désapprobation, et signifie tres clairement « je ne veux pas ».
On me dira que le vote nul n’est pas comptabilisé, mais s’il atteignait un certain niveau, il serait difficile de l’ignorer.
Ceci est la solution de ceux qui n’en ont pas d’autres, ne veulent pas descendre « casser », ni tomber dans la caricature populiste du « tous pourris », tout en s’exprimant clairement sur leur désapprobation.
À suivre? À bientôt!

Quitter la version mobile