La CIA et le MI6, complices du gouvernement libyen entre 2002 et 2004 ?
Selon l’Associated Press, la CIA fait partie de ces nombreux services de renseignement étrangers qui ont travaillé pour le régime libyen. Les suspects qui devaient se faire interroger par la CIA étaient envoyés pour la plupart en Libye. L’information trouve son origine dans un ensemble de documents trouvés par l’organisme Human Rights Watch Workers, dans le bureau de l’ancien chef des espions de Kadhafi à Tripoli. Selon ces dossiers, la CIA aurait enlevé et envoyé des hommes en Libye entre 2002 à 2004.
Si la CIA a noué des liens avec le gouvernement libyen, ce serait aussi le cas du MI6 britannique.
Les nouvelles informations sur les liens entre les gouvernements occidentaux créent des tensions entre le régime de Washington et les dirigeants intérimaires de la Libye.
L’ultimatum des rebelles pour éviter la poursuite des affrontements
Pendant ce temps, les rebelles libyens avancent vers les villes qui sont toujours sous le contrôle des partisans de Kadhafi, en particulier à Syrte, la ville natale du dictateur.
« Pour éviter le carnage et davantage de destruction de biens publics et d’institutions nationales, nous avons donné un ultimatum d’une semaine dans les régions de Syrte, Bani Walid, Jufra et Sabha », a déclaré le chef du Conseil des insurgés, Mustafa Abdul-Jalil, selon l’Associated Press. « C’est pour ces villes une chance de se joindre à la révolution pacifique. »
L’ultime résistance du gouvernement Kadhafi
La famille Kadhafi ne semble pas prête à se rendre rapidement. Le fils de Kadhafi, Seif al-Islam, s’est même déplacé près de Tripoli pour rencontrer les chefs tribaux. Il a déclaré se préparer à reprendre la capitale libyenne. Guerre de communication ? Réelle volonté de poursuivre la résistance jusqu’au bout ? Les dernières révélations sur le rôle ambigu de la CIA par le passé ne simplifient pas l’actuelle position de la coalition contre Kadhafi…