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Propositions pour sauver notre pays de la faillite annoncée.

Parfois, il incombe à un simple citoyen de dire quelques vérités afin d’aider son pays à sortir de ses dogmes et de ses illusions en proposant des solutions. Tout d’abord, nous ne pouvons pas être l’un des pays les plus généreux en protection sociale et travailler que 35 heures par semaine. La France va devoir modifier complétement son modèle social et fiscal afin d’être compétitif face aux différents pays émergents et autres. Dans cette perspective, je vous proposerais différentes idées tirés de mes lectures et de ma réflexion. En extrapolant, la france est un paquebot qui a un très gros trou dans la coque (déficit budgétaire et sécurité sociale) depuis 30 ans et dans la machinerie il n’y a plus qu’un moteur qui tourne artificiellement grace à différents plan de relance ( la croissance) et deux autres moteurs en panne séche (l’exportation et l’investissement des entreprises).


En premier lieu, il faut réduire de manière dratisque notre dette colosale de 1700 milliards d’euros tout en préservant un minimun de croissance indispensable à notre économie. Pour cela, il faut revoir les structures étatiques de notre pays en fusionnant les mairies entr’elles afin de faire des économies d’échelles ( de 36 000 communes passées entre  10 000 à 15 000 communes), supprimer les départements en fusionnant avec les régions en évitant les doublons de compétence. Il faut impérativement que chaque structure connaisse ses domaines de compétence par exemple la région doit avoir la compétence économique avec l’éducation et la formation  professionnelle. Tandis que les mairies doivent avoir pour compétences l’aide sociale et le bon fonctionnement des différentes associations.  Le but étant d’éviter les doublons qui nous coûtent une  fortune. Il est également indispensable d’avoir un état vertueux, nos chers élus , maires, sénateurs, ministres, députés, conseillers régionnaux et généraux doivent tous montrer l’exemple en diminuant leur train de vie. Il faudrait également que chaque impôt soit identifié c’est à dire que la taxe d’habitation et foncier aille entièrement aux communes et que chaque commune présente en fin d’année un bilan comme une entreprise (idem pour les régions).La deuxième réforme concerne notre sécurité sociale qui cumule les déficits depuis quelques années. Pour sauver notre sécu, il faut plafonner les allocations familiales en fonction des revenus et en fonction des cumuls des différents aides. Pour les retraites il faudra également les plafonner à un certain niveau de revenu et en tenant compte des revenus annexes.Il faudra pour les retraites créer comme dans certains pays une retraite à la carte en fonction des points obtenus. Pour réduire les dépenses de santé, il faut encadrer les honoraires des spécialistes en augmentant la  concurrence  en augmentant le numéros clausus des spécialistes. Enfin, il faut responsabilser tout le monde les hopitaux, médecins, spécialistes et surtout le patient à la sauvegarde de notre protection sociale en créant un nouveau système basé sur la responsabilité individuelle ( bonus et malus).  Le troisième paramétre pour réduire notre dette est l’augmentation des impôts qui est un sujet très délicat. En effet, nous sommes l’un des pays d’europe à avoir un taux de prélévement obligatoire très élevé par rapport aux différents pays d’europe  soit 44 % du PIB. En comparaison nos voisins allemands sont à 39 % du PIb et leur déficit est proche de l’équilibre. Cependant, nous n’avons malheureusement pas le choix d’augmenter les impôts. Pour ce faire, il faut revoir les tranches d’imposition  en créant deux nouvelles tranches d’imposition l’une pour les revenus modestes afin de les responsabiliser ( revenus à partir de 4500 € à un taux très faible soit 2%) et de l’autre pour les hauts revenus (revenus supérieur à 100 000 € à un taux de 48% mais en supprimant l’impot sur la fortune). Il faudra également revoir les niches fiscales en plafonnant certaines et en supprimant celles qui ne servent pas la création d’emploi (risque de travail au noir).  La deuxième ressource possible est l augmentation de la TVA en passant 5.5 % à 7% du chiffre d affaire comme en Allemagne.  Toutes ces réformes nécessaires au retour à l’équilibre budgétaire doivent s’ajuster afin de conserver une croissance supérieur à 1% du PIB afin de ne pas tomber dans une récesssion économique avec pour corrolaire une déflation dangereuse provoquant un chômage de masse (années 30).


Le deuxième gros problème à résoudre concerne les différents moteurs à remettre en marche. Pour le moteur de l’exportation, il faut créer un cercle vertueux en baissant les charges sociales patronales et salariales dans les entreprises en concurrence avec l’international. Pour cela, il faut créer une TVA anti-délocalisation qui financerait les allocations familiales et l’assurance santé. Le but étant de redevenir de la 15 ème place en terme de compétivité actuellement (source du monde) à une place de 7 ou 8 ème  pays le plus compétitif au monde. Le deuxième facteur pour diminuer le chômage est de revoir notre organisation de travail, il serait peut être judicieux de créer un nouveau contrat de travail à la carte où le salarié  agé de 58 ans pourrait diminuer son temps de travail et former son remplaçant. Par exemple, le salarié de 58 ans travaillerait 30 heures pour l’entreprise et serait rémunéré par l’état 5 heures pour former son remplaçant. L’apprenti serait rémunéré en fonction de sa capacité et de sa motivation au travail (60% du Smic la première année puis en augmentant régulièrement). Ce type de contrat serait éxonéré de charges sociales pendant la durée du contrat afin de motiver l’entreprise.Dans le but d’augmenter la  croissance sans créer un plan de relance basé sur la consommation qui profite surtout aux pays émergents. Une autre possibilité de relance est de s’appuyer sur l’économie verte avec l’aide de l’europe. Actuellement, nous payons une manne pétrolière estimait à 40 milliards d’euros chaque année. Cette somme considérable qui part à l’étranger devrait diminuer en créant une nouvelle filière verte en aidant les PME innovant dans les énergies propres tout en gardant notre industrie nucléaire. Le troisième moteur étant l’investissement des entreprises dans notre pays il faut redonner confiance dans notre économie  pour celal il faut faire les grandes réformes indispensables mentionnées ultérieurement et mettre en place la régle d’or. Cette régle d’or aura pour but de baisser notre dette de 80 % du PIB à 75 % durant le mandat du prochain président. Pour cela le buget prévisionnel de l’état devra baser ses recettes fiscales sur une croissance de 1%  dans le cas où la croissance serait supérieur à 1% l’argent récolté devrait aller à la diminution de la dette. Pour le bon fonctionnement de cette régle la cour des comptes et le sénat aurait la surveillance et la mise sous-tutelle du gouvernement au cas où une dérive serait constatée. Bien sûr, cette régle d’or doit être inscrit dans la constitution comme en Allemagne afin d’éviter une faillite et redonner confiance dans notre économie. 

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