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Emotion et anxiété en Israël avant le retour de Gilad Shalit

17.10.2011 par La Rédaction

Mardi 18 octobre dans la matinée, Gilad Shalit devrait être transféré de Gaza jusqu’en Egypte puis, de là, rentrer en Israël. Une organisation minutieuse pour un échange aux termes longtemps inacceptables pour Israël : 1 homme contre 1000. L’enjeu est de taille pour les autorités politiques qui ont participé à ces négociations tandis qu’en Israël l’opinion publique appréhende les conséquences de cet accord.

[image:1,l]Pas sûr que le soldat Shalit, soit conscient des manœuvres qui ont entouré sa libération. Les leaders politiques qui ont rendu possible sa libération contre un millier de prisonniers palestiniens tentent désormais de récolter les fruits de leurs efforts.


Tout le monde veut sa part du gateau 


En Egypte, c’est le régime militaire au pouvoir, dont les services ont guidé les dernières négociations, qui manœuvre afin de récupérer sa position régionale après les bouleversements qui ont suivi la chute du président Hosni Moubarak en février dernier.
De son côté, le Hamas essaie de se repositionner après quelques mois difficiles, durant lesquels sa popularité a fortement baissé. Son statut de paria international a été souligné par la reconnaissance dont jouit ses rivaux du Fatah, depuis que le président palestinien Mahmoud Abbas a présenté une requête pour la reconnaissance de l’état de Palestine à l’ONU le mois dernier.
En dépit des tentatives pour lereléguer au second plan, Abbas a prévu d’organiser une cérémonie d’accueil pour les Palestiniens libérés contre Shalit.
Côté israélien, Benjamin Netanyahu, premier ministre, qui au départ avait refusé catégoriquement tout échange de prisonniers contre Gilad Shalit, espère récolter lui aussi le fruit de ses efforts pour l’échange le plus inégal de toute l’histoire d’Israël. Car, en Israël, on n’abandonne jamais un soldat à l’ennemi, c’est sacré.


Inquiétude en Israël


[image:2,s]Dimanche 16 octobre, Israël fêtait l’anniversaire de la capture du dernier soldat israélien toujours disparu après avoir été pris vivant par les forces ennemies. L’avion de l’officier des forces de l’air Ron Arad s’est perdu au Sud-Liban le 16 octobre 1986. Il aurait été l’otage du Hezbollah pendant quelques années. Seulement deux photos de l’officier avaient été envoyées et on l’apercevait de plus en plus affaibli. Par la suite, selon les rumeurs, il aurait été envoyé en Iran puis tué. Cependant, le refus catégorique des gouvernements israéliens successifs de négocier avec les organisations terroristes rend impossible d’avoir la moindre certitude en la matière. Ce souvenir reste douloureux parmi les Israéliens.
Autre souvenir tragique, celui d’Udi Regev et d’Ehud Goldwasser, deux soldats de réserves disparus dans une embuscade à la fin de la Deuxième Guerre du Liban en 2006. Pendant deux ans, le Hezbollah a affirmé qu’il détenait les deux israéliens vivants, jusqu’à ce que leurs corps soient renvoyés, morts, en Israël. Lorsqu’il décrit le moment où, au lieu de retrouver son fils, on lui a présenté un cercueil, le père de Regev dit simplement «  j’espère juste qu’une telle chose n’arrivera plus jamais. »


Des prisonniers redoutés


En plus, certains prisonniers faisant partie du premier groupe de 477 prisonniers qui seront libérés mardi laissent un souvenir amer dans la conscience populaire. Alham Tamimi est de ceux-ci : c’est lui qui conduisait la voiture qui a fait exploser une pizzeria à Jérusalem en 2001, tuant 15 israéliens. A chaque fois qu’il parle de cet acte, il exprime son regret de n’avoir pas fait plus de morts. Et puis, il y a aussi Abed el-Aziz Salha, connu grâce à une séquence télévisée sur laquelle on le voit, les mains pleines de sang, après avoir égorgé un soldat israélien simplement parce qu’il conduisait dans Ramallah.
La famille Schijveschuurder, dont cinq membres (deux parents et trois jeunes enfants) sont morts lors de l’attentat de la pizzeria, fait partie de ces familles qui ont fait pression en vain sur la Cour Suprême afin qu’elle empêche ou décale l’échange de prisonniers.


Incertitude sur l’état de Gilad


Les autorités israéliennes sont tellement confiantes dans le bon déroulement de l’échange que le transfert des prisonniers vers les prisons du sud en prévision de leur retour vers Gaza et l’Egypte a été achevé dimanche soir.
Les derniers doutes en Israël concernent désormais l’état de santé incertain de Gilad Shalit. En plus de cinq ans de détention, il n’aura été vu que par ses ravisseurs. Même si les autorités égyptiennes ont assuré Israël de la bonne santé du soldat, aucune preuve n’a été donnée. Interrogée lundi 17 octobre sur les nouvelles qu’elle avait reçu de son fils, Noam Shalit répondait juste « Inshallah ».


Rien ne sera laissé au hasard


[image:3,s]Un échange minutieusement préparé durant lequel aucun détail ne devra être pris à la légère. D’abord, Shalit va être transféré de Gaza jusqu’en Egypte. Là, il sera examiné afin d’évaluer son état médical. L’Egypte devra alors confirmer son identité et Israël libèrera en même temps un premier groupe de 27 prisonniers, des femmes uniquement.


Les 452 suivants seront libérés une fois que Gilad Shalit sur le territoire israélien. Il sera d’abord conduit jusqu’à une base militaire près  de la frontière égyptienne où il subira un deuxième examen médical plus approfondi, on lui donnera alors un téléphone afin qu’il puisse appeler ses parents qui attendront aux côtés du ministre de la défense, dans une base aérienne de Galilée, près de leur maison familiale. Les médias seront tenus à distance. Si tout se passe comme prévu, Gilad Shalit sera de retour chez lui jeudi 20 dans l’après-midi, cinq ans après son départ pour une banale mission de deux jours.


Global Post / Adaptation Sybille de Larocque – JOL Press

La Rédaction


Égypte Gaza Gilad Shalit Hamas Israël Palestine Prisonniers
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