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La « mère de toutes les grèves » paralyse la Grèce

Les Grecs ne reconnaissent plus la légitimité du gouvernement et ils refusent de voir leur train de vie baisser à nouveau. Ce sont les deux messages que les manifestants ont essayé d’envoyer au gouvernement mercredi 19 octobre alors que les parlementaires étudiaient justement un nouveau plan d’austérité pour sauver la Grèce de la faillite.

Le pays se mobilise

C’est une mobilisation record, 125 000 personnes dans la rue, pour un mouvement qui a déjà adopté le nom de « mère de toutes les grèves », participation active également de tous les commerçants. Dans les quartiers d’Athènes, les boutiques sont fermées, c’est une manière pour les commerçants de témoigner de leur colère

Le grand rassemblement s’est déroulé devant le Parlement, place Syntagma, vers laquelle quatre cortèges de manifestants se sont retrouvés en début d’après-midi pendant que les parlementaires étudiaient le projet de loi. Celui-ci prévoit principalement une réduction du nombre de salariés dans la fonction publique ainsi que de leurs avantages mais aussi une augmentation des impôts et le gel des conventions collectives.

Éviter la faillite du pays

Ces mesures sont essentielles au sauvetage de la Grèce et exigées par l’Union européenne et les préteurs du pays. La Grèce ne pourra recevoir de l’aide de la communauté internationale que si elle réduit fortement ses coûts.

Mais ces mesures sont un peu la goutte d’eau qui fait déborder le vase pour les Grecs qui ne se sentent pas concernés par ces dettes. Pour tous, c’est l’affaire du gouvernement, et il doit le régler seul.

 

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