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Paludisme : les chiffres qui donnent espoir

[image:1,l]Le Maroc, le Turkménistan et l’Arménie ont déjà tous trois éradiqué le paludisme depuis 2007.

Le paludisme est la maladie la plus meurtrière dans le tiers-monde, derrière le sida et la tuberculose selon BusinessWeek. Un rapport de l’OMS indique que 780 000 décès ont été causés par le paludisme en 2009. Un chiffre en large baisse, Voice of America indiquait 985 000 morts en 2000.

Progrès techniques

La baisse la plus importante est à signaler en Afrique qui compte 85 % des cas de paludisme et où 20 % des morts infantiles sont liées au paludisme.<!–jolstore–>

« Les outils d’aujourd’hui » sont responsables de l’ensemble des progrès réalisés, selon Robert Newman, directeur du programme de lutte antipaludéenne de l’OMS. « Les systèmes de diagnostics et de suivis ont fourni une image plus claire des zones où nous intervenons sur le terrain, explique Newman à la BBC, et ont montré qu’il y a des pays qui réussissent à éliminer le paludisme dans des régions très infectées. » Le rapport de l’OMS présente la prévention et le contrôle comme les facteurs fondamentaux au déclin de la maladie.

Financement des actions sur le terrain

[image:2,s]Le financement de la lutte contre la maladie a également contribué à cette avancée. Les dons de la Fondation Bill & Melinda Gates, du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ont participé à hauteur de 1,5 milliard de dollars durant les cinq dernières années. Ces deux organismes ont aidé à sauver environ 1,1 million de personnes en Afrique au cours de ces dix dernières années, selon BusinessWeek.

Certaines régions restent contaminées

Néanmoins, trois pays ont vu leur nombre de décès augmenter : le Rwanda, Sao Tomé et Principe et la Zambie.

La maladie, transmise par des piqûres de moustique, continue de sévir en Inde. Bien que le paludisme puisse être évité et traité s’il est détecté tôt et soigné, le nombre de décès a augmenté de près d’un millier en 10 ans. « Les augmentations des cas de paludisme ont mis en évidence la fragilité de la lutte contre le paludisme et la nécessité de maintenir des programmes de contrôle, même si le nombre de cas a considérablement diminué », conclut le rapport de l’OMS.

Global Post/Adaptation JOL Press

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