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Une aurore boréale, un spectacle magique

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Un vent solaire a permis d’observer l’aurore boréale ou « Northern Lights » en anglais, jusque dans l’État américain de Géorgie, à une latitude étonnamment méridionale, le 24 octobre 2011.

Qu’est-ce qu’une aurore polaire ?

Une aurore polaire (« boréale » dans l’hémisphère nord et « australe » dans l’hémisphère sud) est un phénomène lumineux caractérisé par des « drapés » lumineux, des « voiles » extrêmement colorés dans le ciel nocturne, où le vert domine.
Provoquées par l’interaction entre les particules chargées du vent solaire et la haute atmosphère, les aurores se produisent principalement dans les régions du pôle, dans une zone annulaire justement appelée « zone aurorale » (entre 65° et 75° de latitude).
Les régions les plus souvent concernées sont, au nord, le Groenland, la Laponie, le grand nord russe, l’Alaska, le nord du Canada, l’Islande et, au sud, l’Antarctique.

Les aurores « records »

[image:2,s]En cas d’activité magnétique intense, l’arc auroral s’étend et commence à envahir des zones beaucoup plus proches de l’ Équateur. C’est ce qui s’est produit en Géorgie cette semaine.
L’aurore polaire est « descendue » jusqu’à Honolulu en septembre 1859 et jusqu’à Singapour en septembre 1909, à 10° de latitude sud. En novembre 2003, une aurore boréale a pu être observée dans le sud de l’Europe.

Deux gaz, l’azote est l’oxygène, interviennent dans le processus. Une aurore bleue et rouge atteste de la présence d’azote, une autre, verte et rouge, est le signe de l’oxygène.
Toutes les planètes dotées d’un champ magnétique connaissent des aurores polaires. C’est le cas de Saturne et Jupiter, phénomènes observables depuis le téléscope spatial Hubble. 

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