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À la une de Libération : Jeux de maux

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Ces gens au drôle d’alphabet


D’abord le jour du « Chaos », quand le Premier ministre grec a grippé la machine bien huilée du G20. Ce mot en caractères grecs sur fond d’azur de mer Égée n’est pas seulement un « coup » graphique : il rappelle que tous les peuples n’ont pas adopté l’alphabet latin, et que si l’on comprend bien que le cyrillique russe, le kanji japonais ou le sinogramme appartiennent à des cultures très éloignées de l’Europe, le Grec, Européen de raison, s’exprime dans un code différent. Et que sa façon de dire non (oxi) ou oui (nai) souligne bien sa différence linguistique. Le monde romain a eu beau absorber le monde grec, l’immortelle guerre semble renaître le temps d’un chaos économique orchestré à l’origine par l’armée des colonels, puis l’État Karamanlis, avant que le Pasok n’hérite du gouffre et que le laxisme méditerranéen des Grecs ne leur revienne dans la figure. Mais comme ils ne sont pas les seuls Européens à tricher…


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Titre à boire


Mais c’est le lendemain que Libération marque davantage son retour au jeu de mot, au sens ludique : ce Le G20 triste ravira des Français que le résiné grec (vin aromatisé à la résine de pin… grec) ne laisse pas indifférents : On y lit J’ai le vin triste, bien sûr, et la gueule de bois d’après Cannes n’est pas loin.

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