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Avant le G20, manifestation altermondialiste à Nice

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Selon le poète-chanteur, la misère serait « moins pénible au soleil ». Ils vivent sur la Côte d’Azur et n’en sont visiblement pas totalement convaincus…


10 000 participants selon les organisateurs, 5 400 selon la police


[image:2,s]« Les Peuples d’abord, pas la finance » : c’est au cri de ce slogan que plusieurs milliers de personnes ont défilé, mardi 1er novembre, dans les rues de Nice, à deux jours de la tenue du sommet du G20 dans la cité balnéaire voisine de Cannes. La manifestation visait à dénoncer les marchés financiers et  leurs méfaits sur les « peuples ».
Le collectif organisateur regroupait plusieurs dizaines de syndicats et d’associations, telles Attac, Greenpeace ou encore la Ligue des droits de l’homme, soutenus par des partis écologistes et de la gauche radicale. Des militants étrangers ont fait le déplacement, notamment d’Allemagne, d’Espagne ou d’Italie.


La chasse aux militants anarchistes


[image:3,s]En marge de la manifestation de mardi, trois Espagnols ont été interpellés sur la promenade des Anglais. Selon un porte-parole du ministère de l’Intérieur, leur tenue vestimentaire laisse à penser qu’ils appartiendraient « à une mouvance des black blocks », groupes virulents de militants anarchistes ou autonomes.
Les autorités ont prévenu que tout membre de ce mouvement repéré dans les environs de la manifestation serait remis à la justice. La ville de Nice a obtenu un renfort de 2 500 policiers, tandis qu’un total de 12 000 membres des forces de l’ordre sont en train d’être déployés dans tout le département des Alpes-Maritimes à l’approche du G20, prévu jeudi et vendredi, à Cannes.


Le rétablissement des contrôles à frontière italienne


Après les violents incidents qui ont émaillé une manifestation à Rome le 15 octobre dans le cadre de la journée mondiale des « indignés » (une centaine de blessés), les autorités entendent barrer la route à d’éventuels casseurs de l’extrême gauche italienne. La France a d’ailleurs obtenu de Bruxelles l’autorisation de rétablir des contrôles systématiques sur les 164 kilomètres de frontière franco-italienne du département. 


Un reportage photographique réalisé à Nice, mardi 1er novembre, par Laurène Selaudoux et Thibaut Experton.


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