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Beautés d’islam au Metropolitan Museum de New York

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Un islam, mille cultures

Le Metropolitan Museum de New York a voulu faire de cette exposition le panorama le plus complet de l’histoire de l’art dans l’islam. Quinze nouvelles salles, complètement rénovées et formant le quartier Terres arabes accueille depuis le 1er novembre 1 200 œuvres retraçant 13 siècles d’histoire. Ces œuvres ont été sélectionnées parmi les 12 000 appartenant au musée.

[image:2,s]Organisée par zones géographiques (Espagne, Moyen Orient, Maghreb, Asie Centrale, etc.), cette exposition donne au visiteur l’occasion de découvrir les interconnexions et les différences majeures qui font la richesse de l’islam et de ses multiples visages. Qu’il s’agisse d’architecture, de médecine, d’artisanat, cette exposition est sans doute une des plus complètes jamais organisées sur le sujet. « Chaque région et culture a exprimé avec force son identité artistique durant la période islamique, en dépit de cet héritage commun », selon le document explicatif de l’exposition. Le visiteur pourra, au fil des salles, découvrir qu’à partir d’une même racine, l’islam, une multitude de cultures se sont révélées.

Des exemplaires calligraphiés très anciens du Coran, un astrolabe du XIIIe siècle, des tapis persans de dix mètres de large, de vieilles fenêtres indiennes en bois. Tous les objets exposés témoignent de l’extraordinaire richesse et de l’importance de l’art dans cette religion.

La religion se révèle dans l’architecture

Les organisateurs de l’exposition ont également choisi de mettre en valeur les richesses architecturales de ces cultures. Dans le secteur consacré à l’Espagne et plus généralement à la Méditerranée, prodige de l’exposition, un patio marocain a été construit, il rappelle les merveilles que l’on peut encore trouver en Espagne, notamment le palais de l’Alhambra au sud de Grenade. Autre reproduction à l’identique, la salle de réception d’une résidence de Damas du XVIIIe siècle. Véritable chef-d’œuvre avec son sol en  marbre recouvert de formes géométriques et son plafond en bois orné d’inscriptions coraniques.

« C’est important de retourner dans le temps pour comprendre le développement d’une culture, le développement d’un style, l’interaction entre les cultures », expliquait Mechtild Baumeister, une conservatrice du musée lors de la visite organisée pour la presse.

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