Site icon La Revue Internationale

Bientôt Mars à portée de navette…

astronaute2.jpgastronaute2.jpg

[image:1,l]

Curiosity prépare Mars à l’arrivée de l’homme

Curiosity, c’est le nom du robot le plus gros, le plus perfectionné jamais construit pour ce type d’aventure. Samedi 26 novembre à 16 h 02, à bord de la fusée Atlas V, Curiosity a décollé pour rejoindre la surface de la planète Mars. Un long voyage attend ce robot qui n’atterrira sur la surface martienne, dans le cratère Gale plus exactement, qu’en août 2012. Une mission de deux années terrestres, une année martienne, attend ensuite Curiosity sur place. Son objectif ? Déterminer si les conditions nécessaires à l’apparition de la vie sont, ou ont été, réunies sur la planète rouge.

Mais la mission de Curiosity ne s’arrête pas là. Et derrière ce robot, la Nasa a d’autres ambitions. Son dernier petit bijou est aussi envoyé comme ambassadeur de l’homme sur Mars. Grâce à ses multiples outils, Curiosity va mesurer et détecter toutes les particules qui arrivent de l’espace ou du soleil pour frapper la planète rouge. L’objectif est bien sûr de calculer la dose de particules à laquelle les futurs astronautes seront exposés lorsqu’ils iront, pour la première fois, marcher sur Mars.

Curiosity reviendra également sur Terre avec une liste précise de recommandations et d’éléments fondamentaux qui seront indispensables à la conception de systèmes adaptés pour envoyer des hommes sur Mars.

L’entraînement avant la grande aventure

[image:2,s]Car le projet d’un voyage sur Mars n’est plus un projet lointain. Après l’avoir rêvé, l’homme s’en rapproche.

Le 4 novembre dernier, la mission Mars 500 est « revenue saine et sauve » de son faux voyage habité sur Mars. Six astronautes, trois russes, un italo-colombien, un français et un chinois sont restés enfermés pendant près d’un an et demi dans une réplique de vaisseau spatial censé reproduire, de manière exacte, les conditions d’un voyage vers la plus proche voisine de la Terre. La mission Mars 500 s’est achevée avec succès. Désormais, la science bénéficie d’une quantité non-négligeable d’informations essentielles tant sur le plan scientifique que sur le plan humain pour envisager un véritable voyage.

La Nasa recrute ses prochains ambassadeurs

Pour envoyer des hommes sur Mars, la Nasa a décidé de s’y prendre dès maintenant. Depuis quelques jours, une offre d’emploi pour le moins insolite circule sur le Web. « Nous allons vous envoyer dans l’espace plus loin qu’on n’est jamais allé, et, pour finir, sur Mars. Nous avons besoin de vous pour prévoir l’avenir de l’exploration spatiale. Rejoignez la Nasa en remplissant le bulletin de candidature maintenant. » Pour envoyer du monde dans l’espace, la Nasa met le paquet. Les astronautes seront amenés à développer un nouveau véhicule : « Orion » qui transportera des astronautes au-delà de l’orbite terrestre et donc vers Mars.

Mais puisque ce voyage n’est pas envisageable avant un certain nombre d’années et d’expériences, la Nasa recrute dès maintenant. Le temps de former de bons astronautes qui, en attendant le grand voyage, pourront d’abord aller explorer quelques astéroïdes proches de la Terre. La Nasa est actuellement en train d’en répertorier certains, proches de la Terre, afin de mener une expédition d’ici à 2025.

Prendre quelques jours de vacances en orbite

[image:3,s]Pour ceux qui n’auraient pas la chance d’être sélectionnés parmi les chanceux explorateurs de la NASA, il reste une solution : le tourisme spatial. La fascination des hommes pour l’espace a convaincu plusieurs entrepreneurs de se lancer dans cette nouvelle forme de tourisme d’aventure extrême. Depuis 2001, certains chanceux, et fortunés, ont eu le loisir de faire un voyage en orbite, sur la Station spatiale internationale. Pour effectuer ce genre de séjour, il faut quand même compter sur un très long entraînement et quelque 25 millions de dollars afin d’être véhiculé grâce à une fusée Soyouz. Pour les plus pressés, l’agence Virgin Galactic créée en 2004 par Richard Branson propose d’emmener les touristes pour un vol suborbital de quelques heures à 100 kilomètres d’altitude. Afin de réaliser cette folle aventure, seuls deux jours d’entraînement et la modique somme de 200 millions d’euros sont requis.

Et ensuite ? Jupiter ?

Le 6 août dernier, la sonde spatiale Juno décollait de Cap Canaveral en direction de l’orbite de Jupiter près de laquelle elle séjournera pendant une année. Juno devrait étudier la composition chimique de cette planète et ainsi, aider les scientifiques à déterminer si la géante gazeuse possède un noyau solide.

L’homme sera toujours attiré par l’espace et le lointain, un astéroïde demain, Mars dans quelques années de plus. Et qui sait ce que réserve l’avenir à l’homme désireux d’étendre encore sa connaissance et sa curiosité.

Quitter la version mobile