Le rythme de changement surréel en Birmanie (officiellement appelée Myanmar) pose une question : la prospérité et le changement arriveront-ils vraiment dans un des États les plus détériorés de l’Asie ?
On parie que oui.
Comment pourrait-on expliquer autrement la découverte récente de deux éléphants blancs, qui maintenant reçoivent un accueil chaleureux du gouvernement dans la capitale de la Birmanie ?
Les autorités birmanes, qui vont bientôt recevoir une visite historique du secrétaire d’État américain Hillary Clinton, croient que les deux pachydermes récemment découverts sont un symbole de chance, selon ce qui a été reporté par l’AFP.
La collection des autorités birmanes s’élève à sept exemplaires.
Dans une bonne partie de l’Asie du Sud, les éléphants blancs (qui ont vraiment une couleur rose chair) sont historiquement considérés comme annonciateurs de la bonne fortune.
Avec l’arrivée de cette nouvelle paire d’éléphants blancs, le nombre de ces spécimens rarissimes, aux mains des autorités, s’élève à sept.
Il faut espérer que les nouveaux arrivants seront plus chanceux que les cinq précédents, qui n’ont pas réussi à arrêter une cabale militaire au pouvoir en Birmanie depuis 50 ans. (À moins que l’on considère la prospérité amenée par les éléphants blancs exclusivement réservée aux généraux birmans.)
GlobalPost / Adaptation Melania Perciballi pour JOL Press