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Le jeu de tir de l’année
Créé en 2003, c’est le huitième chapitre de la série. Les studios Ehammer Games et Infinity Ward emmènent cette année les passionnés de jeux de tir dans l’univers de la Troisième guerre mondiale. Une guerre évidemment imaginée de toutes pièces qui se déroule notamment à Paris, Londres et New York. Ce qui fait le succès de Call of Duty, c’est bien entendu le scénario, mais c’est aussi la qualité graphique du jeu, véritablement digne d’un film de cinéma, la crème du jeu vidéo.
Une entreprise qui brasse des millions
La société Activision qui publie le jeu le sait, et elle ne ménage pas ses efforts ni ses moyens pour produire chaque année un nouvel opus au moins digne du précédent : 600 personnes réparties dans quatre studios de développement travaillent à satisfaire les fanatiques de la marque.
Pari gagné, encore une fois, pour le studio. Avant la sortie de ce nouvel épisode, Activision avait déjà déclaré que le nombre de précommandes avait dépassé le chiffre de l’année précédente. L’année dernière, Call of Duty : Black Ops s’était vendu à 22 millions d’exemplaires. Rien que sur le territoire américain, il avait généré 360 millions de dollars.
Le jour J célébré dans le monde entier
Pour fêter cet événement, lundi 7 novembre, 13 000 détaillants dans le monde entier ont décidé d’ouvrir leur boutique à minuit. À cette occasion, des passionnés ont fait la queue pendant des heures devant les magasins participants. Une véritable ruée vers l’or pour être le premier à acheter le jeu.
Des braqueurs veulent leur part du gâteau
De l’or dont les joueurs ne sont pas les seuls à vouloir profiter. Samedi 5 novembre, deux camions chargés de la livraison du jeu vers des enseignes de région parisienne ont été braqués. Le premier à Creil dans le Val de Marne et le second à Mantes la Jolie dans les Yvelines. Les deux camions ont été bloqués sur la route qu’ils empruntaient, les conducteurs braqués puis les camions volés. 780 000 euros de marchandises ont été dérobés.
Reste à savoir désormais si Call of Duty saura trouver sa place dans le contexte économique de cette fin d’année et si les véritables passionnés seront toujours au rendez-vous, malgré la crise.