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Le « meilleur » de Silvio Berlusconi

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Angela Merkel est « un gros boudin im***sable »

 

C’est ainsi que Silvio Berlusconi aurait qualifié la chancelière allemande Angela Merkel. Cette conversation aurait été enregistrée et la presse s’est emparée de la nouvelle en septembre. Cette remarque aurait été surprise en juillet alors qu’il était au téléphone avec l’homme accusé d’employer des prostituées lors des soirées du Premier ministre. Il aurait alors utilisé l’expression italienne « culona inchiavabile ».

Cette sortie avait provoqué, à l’époque, la fureur du parlement italien. Angela Merkel, de son côté, ne s’est pas gênée pour lui répondre, dans des termes semblables

Celui qui offrait des cadeaux aux dames

 

Un rapport de la banque en octobre 2011 a montré que Silvio Berlusconi a donné près de trois millions d’euros en cadeaux à ses admiratrices entre janvier 2007 et juin 2008. Ces mêmes femmes à qui il aurait offert pour 337 000 euros de bijoux.

Ce rapport a été publié par le journal La Repubblica. Même avant ces largesses, le Premier ministre ne s’était jamais caché d’être un « tombeur de femmes », il le prouve lors d’une déclaration en 2003.

 


 

« Ce pays de merde »

Il Cavaliere aurait été surpris en train de qualifier l’Italie de « pays de merde » lors d’une conversation téléphonique en septembre 2011. Ce commentaire a fait à l’époque la une des journaux. Ce fut à l’époque où il essayait de faire passer certaines mesures d’austérité pour sauver l’Italie de la crise. Pour se défendre, il a expliqué par la suite qu’il s’agissait d’une blague.

« Belles secrétaires »

En 2003, lors d’une réunion avec des investisseurs, Silvio Berlusconi, cherchait à convaincre ses interlocuteurs des multiples avantages à investir en Italie en avançant un argument de choc : les femmes. « L’Italie est désormais un pays dans lequel il faut investir […] Aujourd’hui, nous avons peu de communistes, et ceux qui sont encore là nient l’avoir été. Une autre raison pour investir en Italie est que nous avons de belles secrétaires. » 
Ce n’est évidemment pas la seule fois où Berlusconi a vanté la beauté des Italiennes et des femmes en général. Ce trait de sa personnalité restera sans doute sa plus grande marque de fabrique.

Obama est « bronzé »

Silvio Berlusconi a prouvé qu’il n’y avait pas de limites à sa provocation lorsqu’il a qualifié Barack Obama de « bronzé » en novembre 2008. Un an plus tard, il disait de Barack Obama et de sa femme Michelle : « Vous n’allez pas me croire, mais ils ont dû aller à la plage ensemble, sa femme, elle aussi, est bronzée. »

 

 

Celui qui jouait parfois au Premier ministre

Parmi les nombreuses mannequins, danseuses et autres jeunes femmes satellites de Berlusconi, une s’appelait Marysthell Polanco. En 2009, alors qu’il lui téléphone et qu’elle tente de mettre fin à la conversation, il lui aurait répondu « Tu sais Marysthell, à mes heures perdues je fais le Premier ministre. »

Des heures perdues qu’il n’utilisera plus de la même manière dans les semaines qui viennent. Si la plupart des Italiens sont soulagés de voir partir il Cavaliere, le gouvernement va incontestablement perdre de sa fantaisie.

Global Post/Adaptation Sybille de Larocque – JOL Press

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