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Les FARC continuent le combat malgré la mort de leur leader

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Les Farc répondent par la provocation à la mort de leur leader

Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) ont juré de continuer leur combat en dépit de la mort de leur leader, Alfonso Cano, lors d’une opération militaire. C’est la plus grande défaite jamais subie par les Farc selon le président colombien Juan Manuel Santos qui a exhorté les membres de la guérilla marxiste à déposer les armes.

Malgré cet appel, les Farc ont répondu par la provocation dimanche 6 novembre sur le site de l’agence de presse colombienne Anncol : « La seule réalité que symbolise la mort au combat du camarade Alfonso Cano, c’est la résistante immortelle du peuple colombien qui préfère mourir plutôt que de vivre à genoux. »

Cible du gouvernement depuis plusieurs années

Voilà trois ans que le gouvernement colombien menait une opération militaire contre Alfonso Cano, 63 ans, qui dirigeait les Farc depuis la mort du fondateur du groupe en 2008, Manuel Marulanda.
Le groupe, qui se finance grâce au trafic de cocaïne et aux rançons de leurs enlèvements, est coupable d’un certain nombre d’attaques meurtrières contre les troupes colombiennes ces derniers mois.

La guérilla n’est pas finie

En seulement deux attentats le mois dernier, les Farc ont tué 20 soldats de l’armée colombienne. The Guardian rapportait récemment les propos d’Alfonso Cano selon lequel son successeur ne pourrait pas avoir « le même pouvoir et le même contrôle sur les troupes ».
Alfredo Rangel est analyste en sécurité, il disait récemment au Guardian « Ce sera la succession la plus traumatisante que les Farc vont vivre. » Pour Ariel Avila, analyste, une analyste du conflit, citée dans Taiwan News, « les forces militaires peuvent respirer un peu. Mais ce n’est pas la fin des guérillas. Ils ont encore un peu de temps. »

Un choix stratégique

Les Farc devraient décider rapidement du nom du chef qui remplacera Alfonso Cano à la tête de leur mouvement. Les choix se porteraient actuellement entre le numéro trois de la guérilla, Timoleon Jimenez, alias Timochenko et le numéro deux, Luciano Maria, alias Ivan Marquez.

Global Post/Adaptation Sybille de Larocque – JOL Press

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