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Occupy Wall Street: Place «Trahir» à New York

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La politique a cédé aux caprices de la finance


Cette nuit, la sacro-sainte liberté d’expression américaine a succombé – comme les espoirs de futur de tous les peuples d’Europe – à la toute puissance des « marchés ».


[image:2,l]Le gouvernement américain et le maire de New York ont cédé à la dictature des lobbies de la finance, qui après avoir dérégularisé notre monde, réclamaient un peu plus d’ordre sous leurs fenêtres.


La police a démantelé aux premières heures du jour le campement des militants du mouvement « Occupy Wall Street », installé depuis le 17 septembre dans le parc Zuccotti, au centre du Financial District, le quartier financier de New York.


La toute puissance des marchés ne leur aura pas permis de souhaiter l’anniversaire des deux mois !


La vie reprend son cours normal à Wall Street


[image:3,l]Derrières les fenêtres des immenses tours de verre, les traders retourneront à leur table de marché, cravate autour du cou et sourires aux lèvres, ignorant pour la plupart d’entre eux qu’ils sont les petits soldats de la nouvelle dictature du monde.


Et à ceux qui pensent que ces propos sont exagérés, écoutez les responsables politiques de nos démocraties déclarer être entrés en guerre contre les marchés, qui désormais ont acquis le pouvoir de les démissionner.


Ceux qui ont aidé le Printemps Arabe délaissent les « Indignés »


Pourtant, lorsque les insurgés de la place Tahrir, comme tous ceux qui contribuèrent à l’avènement des printemps arabes, étaient délogés par les forces de l’ordre des tous puissants auxquels ils s’opposaient, le monde entier s’indignait et l’Amérique ordonnait.


Il y aura ce matin peu de gens pour s’insurger du sort réservé aux Indignés de Wall Street que le pays des libertés vient de trahir.


Le combat pourrait-il reprendre ?


Après le démantèlement de leurs camps à Oakland, Portland, Denver, Salt Lake City et aujourd’hui Wall Street, les Indignés d’Amérique n’ont plus grand espoir.


Les lobbies de Wall Street ont une fois de plus gagné la bataille.


A moins que comme à Oakland, à l’est de San Francisco, où les protestataires sont revenus s’installer après le nettoyage de leur campement, le combat ne reprenne au nom de ce qui reste de nos démocraties…

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