[image:1,l]« Vous avez toujours rêvé de devenir astronaute, c’est le moment de déposer votre candidature. La NASA poursuit ses programmes d’exploration spatiale. En projet, des missions qui vous conduiront bien au-delà de l’orbite proche de la terre… »
Une annonce qui ne paie pas de mine
À mots couverts, la NASA, « leader mondial de l’exploration spatiale », ne promet pas juste la Lune mais des astéroïdes et Mars aux plus talentueux scientifiques, ingénieurs et autres talentueux professionnels. Elle invite ses potentielles recrues à repousser les frontières de l’Humanité et à écrire l’Histoire. Vues les tendances actuelles du marché du travail, l’offre vaut la peine d’être étudiée.
Les compétences requises : créativité, ambition, esprit d’équipe, courage et probité. « C’est ce qu’il faut avoir pour rejoindre la NASA, une des meilleures entreprises publiques où travailler ». On ne s’attendrait pas à moins.
Une vidéo qui fait rêver
Une maison de bonne réputation…
Les premiers astronautes américains ont été recrutés en 1959, avant le début des vols spatiaux habités. La NASA a demandé alors à l’armée de lui fournir une liste de personnels qui répondaient aux critères recherchés.
Après une étude approfondie des différents candidats et des tests particulièrement poussés, la NASA a rendu publique sa sélection de sept premiers astronautes américains, à l’époque tous des pilotes. Depuis les sept pionniers, la NASA a sélectionné 20 autres groupes d’astronautes – au total, 330 astronautes en 52 ans. Parmi les derniers sélectionnés, des profils bien plus variés : des instituteurs, des docteurs, des scientifiques et des ingénieurs.
Les missions du début du XXIe siècle
[image:2,s]Les astronautes sélectionnés seront appelés à travailler sur l’ISS, la Station spatiale internationale, mais aussi à développer un nouveau véhicule, l’Orion, le fruit de plus de 50 ans d’expérience spatiale, conçu pour répondre à la diversité des missions à venir. Parmi les nouveautés, des systèmes notamment permettant d’interrompre le compte-à-rebours avant lancement pour améliorer considérablement la sécurité de l’équipage au décollage. Orion pourra transporter des astronautes bien au-delà de l’orbite terrestre, permettant ainsi une nouvelle ère de la conquête de l’espace.
La NASA est en train d’identifier un certain nombre d’astéroïdes évoluant à proximité de la Terre avec pour objectif de visiter un astéroïde d’ici en 2025. Pour tenir le calendrier et dans la mesure où l’expédition humaine devra être précédée, cinq ans auparavant, par l’envoi d’un robot, la NASA doit sélectionner ses premières cibles à explorer avant la fin de la décennie.
Tentez par la grande aventure, la clôture des candidatures est fixée au 27 janvier 2012 et tous les détails sont sur le site de la NASA.
Dernier détail, négligeable au regard du caractère extraordinaire du « job » – le salaire : entre USD 64.724,00 et USD 141.715,00… Un peu chiche, la NASA. Aux États-unis, non plus, la grille salariale de la fonction publique n’est pas extensible…