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Ouverture de la Conférence sur le climat de Durban

28.11.2011 par La Rédaction
Ouverture de la Conférence sur le climat de Durban

C’est sur un climat peu propice au changement que s’ouvre, lundi 28 novembre, la 17e Conférence des parties (COP) à Durban, en Afrique du Sud. Cet événement réunit 190 pays, membres de l’ONU qui se rencontrent tous les ans depuis la signature de la Convention Climat de Rio de Janeiro en 1992. Alors que la conjoncture économique n’apparaît pas propice aux avancées sur les questions environnementales, les États vont devoir s’attarder sur les réponses à apporter aux défis climatiques internationaux. Parmi les différents points à l’ordre du jour d’une conférence qui doit durer jusqu’au 9 décembre, la recherche d’une solution en vue du prolongement du protocole de Kyoto, dont la première période d’engagement prendra fin en 2012.

[image:1,l]

Prolonger le protocole de Kyoto

Le sensible et diplomatique protocole de Kyoto est aujourd’hui le seul accord qui impose, juridiquement, une limite aux États concernant leur émission de gaz à effet de serre. Conclu le 11 décembre 1997, cet accord a déjà un lourd passé derrière lui. Il n’est entré en vigueur qu’en 2005, une fois ratifié par la Russie. Aujourd’hui, ce protocole concerne 36 pays industrialisés, parmi lesquels ni les États-Unis, ni la Chine. Les pays émergents sont, depuis la signature, dédouanés de toute obligation et engagement. Cette « discrimination » n’est désormais plus envisageable aux yeux des pays riches. Aujourd’hui, le Japon, la Russie et le Canada refusent de signer pour une deuxième période si les pays émergents tels que la Chine, l’Inde et le Brésil ne s’engagent pas à baisser, eux aussi, leur émission de gaz à effet de serre.

Réticence des pays riches

Les États-Unis sont également attaqués sur ce terrain. Ils étaient le plus grand émetteur de gaz à effet de serre à l’époque (23 % de l’émission mondiale) de la création du protocole. Les présidents américains successifs se sont toujours prononcés en faveur d’une gestion des conséquences de l’émission de gaz à effet de serre, considérant que s’attaquer à la simple réduction est inutile.

[image:2,s]L’Europe semble, elle aussi, réticente à l’idée de signer à nouveau. Il faut dire qu’elle est responsable de 11 % de l’émission de gaz à effet de serre dans le monde. Une toute petite proportion face aux grands qui rechignent à faire le moindre effort.

Un fonds de développement pour les pays les plus pauvres

Durban devrait également être le théâtre de réflexions sur la restructuration du fonds destiné à aider les pays en voie de développement et les pays les plus pauvres à lutter contre le réchauffement climatique. Le sommet de Copenhague en 2009 avait annoncé un budget de 100 milliards de dollars par an, jusqu’en 2020, afin de financer ces programmes. Pendant toute une année, un groupe de travail a tenté d’élaborer une structure pour ce fonds. Avant l’ouverture de la conférence, ce groupe de travail n’avait toujours pas réussi à aboutir à des conclusions probantes.

Environnement et équité

L’équité pourrait devenir le mot d’ordre de l’année pour l’ONU. Dans son Rapport sur le développement humain 2011 en date du 2 novembre dernier, le Programme des Nations unies pour le développement avait déjà souligné l’importance de mettre en place une politique de développement qui allie durabilité et équité.

Aujourd’hui, la politique environnementale internationale cherche à appliquer ce principe d’équité en partant du constat que les pays pauvres sont les premières victimes de l’industrialisation des pays riches. Une conférence qui s’annonce donc particulièrement difficile, alors même que le monde fait face à une grave remise en question de ses équilibres tant économiques, qu’énergétiques.

La Rédaction


Climat conférence durban Environnement
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