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New York veut retrouver sa « dignité »
Michael Bloomberg n’est pas le seul à s’être lassé des « Indignés ». Toute la communauté new-yorkaise habitant autour de Zuccotti Park qui vit depuis des semaines dans un quartier recouvert de graffitis, qui sent l’urine et au rythme des percussions et des hurlements dans les mégaphones voudrait vraiment que les choses changent.
[image:2,s]Et les riverains ne sont pas les seuls à être excédés par le comportement des squatteurs. Jeudi 3 novembre, le New York Post affichait une Une provocante pour Michael Bloomberg. « Assez ! Mr. Mayor, il est temps de récupérer Zuccotti Park ainsi que la dignité de New York ».
Le maire de New York hausse le ton
Jeudi 3 novembre, le maire de New York a donc décidé de prendre les choses en main. Selon Reuters, il aurait déclaré « avoir entendu dire que lorsque les gens de Zuccotti Park sont informés d’un délit, ils forment un cercle autour de son auteur au lieu d’appeler la police […] le punissent et le repoussent hors du parc, dans la ville pour faire je ne sais quoi à je ne sais qui » ajoutant qu’il s’agit d’un comportement « méprisable et choquant ».
Ce à quoi un activiste du mouvement a immédiatement répondu dans un communiqué « Occupy Wall Street possède sa propre équipe de sécurité bien entraînée, mais elle ne se substitue pas à la police en cas de délinquance qui menace notre communauté ou les riverains. »
Agressions sexuelles, violence
Bien que les manifestants restent campés sur leurs positions en affirmant être un mouvement sain, organisé et militant pour une bonne cause, certains faits parlent d’eux-mêmes. De plus en plus de rumeurs circulent sur les violences et agressions sexuelles qui séviraient au sein même du mouvement. Récemment, une jeune activiste révélait que certains SDF étaient payés pour faire acte de présence sur Zuccotti Park, 10 dollars de l’heure, 100 dollars pour une journée entière.
Plus récemment, un sans-abri, habitué de Zuccotti Park est devenu subitement incontrôlable hurlant qu’il était là depuis le premier jour et que personne ne lui avait jamais donné de tente. Il n’a pu être calmé qu’en étant quasiment assommé par un autre membre.
Autre fait nouveau, les agressions sexuelles. Cette jeune fille explique comment, dans sa propre tente, un « Indigné » a voulu abuser d’elle.
Des exemples parmi beaucoup d’autres qui seraient signalés depuis quelques jours à la police de New York malgré l’action de Community Watch, de l’équipe de surveillance nocturne d’Occupy Wall Street.