Site icon La Revue Internationale

Ces « villes vertes » qui font respirer la Terre

coppenhague_-_kevin_burkett.jpgcoppenhague_-_kevin_burkett.jpg

[image:1,l]

Reykjavik – Islande. L’excellence verte

L’Islande est considérée comme le pays le plus vert du monde, rien d’étonnant à ce que sa capitale soit, elle aussi, une ville des plus propres. Cette ville fonctionne entièrement à l’énergie verte, de la géothermie à l’électricité. Les transports publics urbains ne fonctionnent qu’à l’hydrogène. Reykjavik, une ville où l’on respire.

[image:2,l]

Malmö – Suède. Le modèle nordique

À l’extrême-sud de la Suède, les 300 000 habitants de Malmö ont tout pour être heureux. Pistes cyclables, marchés bios, espaces verts, potagers en libre-service, dépollution des sols, récupération des déchets. Le quartier design de Västra Hamnen a été construit en 2001 à la place d’une ancienne zone industrielle du bord de mer, il est autosuffisant en matière d’énergie.
 

[image:3,l]

Copenhague – Danemark

La capitale danoise fait du zèle en matière d’écologie. Elle aspire, en 2025, à devenir la première ville mondiale neutre en carbone, donc en émissions de CO2. Pour l’instant, l’électricité urbaine provient à 20 % de l’énergie éolienne, mais ce n’est qu’un début. La bicyclette règne en maître dans cette ville qui possède un des plus grands réseaux de pistes cyclables du monde. D’ailleurs, les habitants en profitent largement. Un tiers des habitants pratiquent le vélo qu’ils peuvent librement transporter dans les trains et métros. En 2015, la municipalité espère qu’ils seront 50 % à avoir adopté ce mode de transport.
 

[image:4,l]

Vancouver – Canada. En marge de Kyoto mais écologique quand même !

L’énergie propre par excellence. Dans cette grande ville canadienne, 90 % de l’énergie provient de sources renouvelables. Qu’il s’agisse de l’éolien, de l’énergie marémotrice, solaire ou engendrée par les vagues, tout est mis en œuvre pour que la ville soit irréprochable. Vancouver possède aussi 200 parcs et jardins. C’est sans doute la plus ambitieuse de ce palmarès, la municipalité a mis en place un programme écologique sur 100 ans. De quoi offrir de beaux et sains jours à ses habitants.
 

[image:5,l]

Bahia de Caraquez – Équateur. Les pays développés n’ont pas le privilège de l’environnement

Située à environ 400 km de la capitale, Quito, Bahia de Caraquez, 30 000 habitants, est une ville exemplaire pour l’Amérique du Sud. En 1999, ce paradis touristique de la côte pacifique est ébranlé par un tremblement de terre. Pour se reconstruire, Bahia de Caraquez choisit l’écologie. La municipalité est, pour cela, aidée par des ONG locales et le gouvernement qui intègrent à l’urbanisme des éléments de développement durable. La ville lance aussi des projets de compostage de déchets organiques et soutient l’agriculture biologique.
 

[image:6,l]

Sydney – Australie. Mégalopole innovante

Sydney a été la première ville mondiale à remplacer ses vieilles ampoules énergivores par de nouvelles plus respectueuses de l’environnement. C’est à Sydney qu’a eu lieu la première édition de « l’Earth Hour » le 31 mars 2007, de 19 h 30 à 20 h 30. Créée par WWF (World Wild Fund for Nature) et le Sydney Morning Herald, « l’Earth Hour » est désormais un événement mondial qui consiste à organiser, dans chaque pays participant, une heure sans lumière, sans appareils électriques, bref, sans électricité. La municipalité a également mis en place un système très efficace de destruction des déchets.
 

[image:7,l]

Bogotá – Colombie. Une ville forêt

7 millions d’habitants, 1 100 espaces verts. Un record. Mais ce n’est pas tout, la capitale colombienne a également un système de transports en commun et de circulation de bus très efficace que les habitants sont largement incités à utiliser. Les taxes sur l’essence ont été augmentées et une journée nationale sans voitures est organisée chaque année.
 

[image:8,l]

Curitiba – Brésil. La cité modèle

On l’appelle la « Cidade Modelo da América Latina » (« Cité-modèle de l’Amérique latine »). 85 % des habitants utilisent les transports en commun. Il faut dire que cette ville est presque exclusivement organisée autour de son réseau de stations et de lignes de bus et de métros aériens. En 1996, Curitiba a été récompensée comme la ville la plus innovante au monde lors du sommet mondial des maires et urbanistes à Istanbul. Son système de transport a également été récompensé par l’English Building and Social Housing Foundation (EBSHF). Les habitants bénéficient aussi de 50 m² d’espace vert par habitant.
 

[image:9,l]

Londres – Royaume-Uni. Du zèle avant les Jeux olympiques

La capitale britannique est fermement décidée à devenir un modèle en Union européenne, en particulier à l’approche des Jeux olympiques de 2012. Londres souhaite réduire ses émissions de CO2 de 60 % et cherche également à générer localement 25 % de son énergie dans les vingt prochaines années.
 

[image:10]

Portland – États-Unis. Laboratoire américain de l’écologie

Portland, Oregon, est LA ville verte américaine. Également ambitieuse, elle souhaite réduire de 80 % ses émissions de carbone en 2050. Les transports en commun sont gratuits dans certaines parties du centre-ville. Les adeptes du vélo ont 500 km de pistes cyclables pour se déplacer. En 2013 le premier bâtiment sans émissions de CO2 sera construit, « l’Oregon Sustainability Center », un laboratoire de technologies vertes qui créera sa propre énergie et collectera et traitera l’eau sur son site.

Quitter la version mobile