Site icon La Revue Internationale

Chavez se tourne vers la Chine

chavez.pngchavez.png

Ce n’est pas l’amour fou entre Chavez et les Etats-Unis, et cela est valable dans les deux sens. On le sait.


Pour commencer, les Etats Unis symbolise historiquement le capitalisme et Chavez préfère le socialisme, ou l’idée qu’il s’en fait. De plus, le président vénézuélien a toujours le mot pour rire à propos des Yankees. Et, à leur tour, les Etats Unis font rarement des compliments au camarade Hugo.


Les Etats-Unis restent un partenaire privilégié du Vénézuela


Pourtant, les affaires sont les affaires… et les Etats-Unis continuent à acheter beaucoup de pétrole au Venezuela, un des plus grands producteurs mondiaux.
Mais désormaist, Chavez se tourne vers la Chine et lui fait les yeux doux à la recherche d’un nouveau partenaire majeur. Selon l’Associated Press, « Chavez affirme que le commerce entre les deux pays a atteint le chiffre record de 20 milliards de dollars cette année. Les échanges sont en train de croître à un rythme de 2 milliards de dollars par an. […]Entre temps, les échanges entre les Etats Unis et le Venezuela s’élèvent encore à 35 milliards de dollars, selon les statistiques américaines. »


Le signe d’une coupure entre les Etats-Unis et l’Amérique latine


C’est une aubaine pour le Venezuela, qui est assez intelligent pour lier son avenir à une puissance en pleine montée comme la Chine. Le Venezuela ne coupera pas le pétrole aux Etats-Unis, même si Chavez agite parfois cette menace. Mais c’est une preuve supplémentaire d’un phénomène bien réel : l’Amérique latine se détourne des États-Unis, autrefois son principal allié et partenaire commercial.
Les Etats-Unis ne se sont peut-être pas suffisamment préoccupés de leurs voisins méridionaux, bien trop occupés ailleurs.


Global Post / Adaptation Melania Perciballi pour JOL Press
 

Quitter la version mobile