• À propos
  • L’équipe
  • Contact
  • Mentions légales
  • Politique de confidentialité
  • Facebook
  • Twitter
  • RSS
La Revue Internationale
  • UNION EUROPÉENNE
  • RUSSIE
  • AMÉRIQUES
  • ASIE
  • AFRIQUE
  • MOYEN-ORIENT
  • LE MONDE DE DEMAIN
Idées

Concert du Nouvel An à Vienne : au petit bonheur la chance…

26.12.2011 par La Rédaction
Concert du Nouvel An à Vienne : au petit bonheur la chance…

Déception. Je n’y serai pas. Ah, vous non plus ! Remarquez, nous ne serons pas les seuls à ne pas pouvoir y assister.
Très couru, ce très chic concert du Nouvel An à Vienne donné par l’Orchestre Philharmonique. 2000 places sont disponibles dans la merveilleuse « Salle Dorée » du Musikverein, réputée pour sa forme rectangulaire et surtout son acoustique tout simplement exceptionnelle.
Et des milliers de mélomanes qui tentent leur chance chaque année.


[image:1,l]Heureux qui a obtenu des places…


Pourtant, j’avais respecté les consignes, très strictes. J’avais fait ma demande de billets directement par Internet sur le site officiel : www.wienerphilharmoniker.at. Un an à l’avance, entre le 2 et le 23 janvier 2011. Avant, ce n’était pas pris en considération, après, c’était trop tard. Par téléphone ou par fax, ce n’était même pas la peine d’y penser. J’avais demandé deux places. Pas plus. C’est le maximum accordé. J’avais constitué ma cagnotte. Les meilleures places « flirtent » avec les 700 euros… par personne. Mais rien n’y a fait. Car ça tient de la loterie et les heureux élus sont tirés au sort. J’aimerais bien connaître la main « innocente » qui procède au tirage. Mais ne nous décourageons pas ! L’an prochain, je retente ma chance.
À moins que je me rabatte sur le Concert de la Saint-Sylvestre (institué en 1939). Ou sur la répétition générale, le 30 décembre. Payante elle aussi. Les mieux placés déboursent malgré tout près de 400 euros.
Seule consolation pour cette année : je serai devant mon poste de télévision. Retransmis dans 72 pays, le concert du Nouvel An est suivi par 50 millions de personnes (et moi, et moi, et moi).


Le « royaume » des Strauss


[image:2,l]La musique jouée est principalement celle de la famille Strauss : Johann I, le père, Johann II, le fils, Josef, encore un fils et Eduard, le 4e garçon de la famille qui comptait aussi deux filles visiblement moins inspirées par la musique. Depuis 2006, quelques contemporains des Strauss sont au programme. Généralement, le concert se termine par trois « bis ». Une tradition depuis 1958. Le premier est une polka, le deuxième, la valse du Beau Danube Bleu, le troisième, La Marche de Radetzky, œuvre de Johann, le père, dédiée au Maréchal autrichien Joseph Radetzky, vainqueur d’une bataille contre les Piémontais en 1848. Succès assuré. Le public tape des mains et le chef d’orchestre se tourne vers lui pour le diriger conjointement avec les musiciens.



Un des orchestres les plus prestigieux au monde


Le chef, justement, il est choisi par les musiciens. C’est l’une des particularités de cet orchestre, fondé en 1842. L’un des plus prestigieux au monde. Mais aussi l’un des plus fermés. Que des hommes jusqu’en 1997 ! Les féministes ont même donné de la voix. Certes, il y avait quelques femmes mais en qualité de vacataires, on disait « artistes associées », c’est plus élégant. La première à être titularisée fut la harpiste Anna Lelkes. Elle  « cachetonnait » depuis vingt-cinq ans. Quant à la première femme à diriger l’orchestre, ce fut l’Australienne Simone Young, en 2005.


Le chef letton Mariss Jansons officie pour la deuxième fois


[image:3,l]Cette année, le concert est placé sous la direction du letton Mariss Jansons, chef principal de l’Orchestre Symphonique de la Radiodiffusion Bavaroise et directeur musical de l’Orchestre Royal du Concertgebouw d’Amsterdam. Belle carte de visite. Il officiait déjà à Vienne en 2006. Quinze chefs seulement ont eu cet honneur. Le record de longévité appartient à Willi Boskovski : 25 ans de suite entre 1955 et 1979. Pour d’autres, ce fut plus éphémère : Herbert von Karajan, Seiji Ozawa, Daniel Barenboim (une fois), Josef Krips, Claudio Abbado, Carlos Kleiber, Georges Prêtre (deux fois), Ricardo Mutti (quatre fois), Lorin Maazel (six fois). Là, en revanche, l’Orchestre Philharmonique de Vienne fait preuve d’ouverture. Les chefs autrichiens sont en minorité. Six. Pour l’heure, un seul français : Georges Prêtre.


Bon ! On se retrouve le 1er janvier devant notre petit écran. Ou quelques jours plus tard, vers le 10, pour acquérir le CD. Meilleurs vœux.  

La Rédaction


Tribune à la une
Otages en Iran : ne nourrissez pas le crocodile

Otages en Iran : ne nourrissez pas le crocodile
Hamid Enayat est un analyste, militant des droits de l’homme et opposant politique iranien basé en France. ...

Idées
lri-ipad

Newsletter

Pour vous abonner à la newsletter La Revue Internationale, remplissez le formulaire ci-dessous.

Nouveaux tirs de missiles nord-coréens

Nouveaux tirs de missiles nord-coréens

27.03.2023
En Continu
La population mondiale pourrait bientôt décroître

La population mondiale pourrait bientôt décroître

27.03.2023
En Continu
Discours de Biden à Ottawa

Discours de Biden à Ottawa

26.03.2023
En Continu
La visite de Charles III reportée 

La visite de Charles III reportée 

25.03.2023
En Continu
Sur le même sujet
Otages en Iran : ne nourrissez pas le crocodile

Otages en Iran : ne nourrissez pas le crocodile

19.05.2022
Idées

Hamid Enayat est un analyste, militant des droits de l’homme et opposant politique iranien basé en France.

Maigre bilan pour la Russie dans le Donbass

Maigre bilan pour la Russie dans le Donbass

18.05.2022
Grand Angle

Les déconvenues s’accumulent pour la Russie en Ukraine malgré un changement stratégique et une concentration de son offensive sur le Donbass

Le Kazakhstan s’engage sur la voie de réformes politiques radicales

Le Kazakhstan s’engage sur la voie de réformes politiques radicales

05.04.2022
Actualités

Par Eugène Berg, essayiste et diplomate français. Spécialiste de la Russie et professeur au Centre d’études diplomatiques et stratégiques (CEDS, Paris) Trois mois après l’épreuve qu’il a traversée, le Kazakhstan,

Chine et Russie : partenaires mais pas alliées

Chine et Russie : partenaires mais pas alliées

15.03.2022
Grand Angle

Derrière le soutien d’apparence de la Chine à la Russie il ne faut pas se méprendre : la priorité chinoise est bien de défendre ses intérêts.

Revue Internationale
  • Facebook
  • Twitter
  • RSS
  • Grand Angle
  • Idées
  • En Continu
  • Union Européenne
  • Russie
  • Amériques
  • Asie
  • Afrique
  • Moyen-Orient
  • À propos
  • L’équipe
  • Contact
  • Mentions légales
  • Politique de confidentialité
© 2017 La Revue Internationale. Tous droits réservés.
Scroll to top
Aller au contenu principal