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George Bush Sr vote Mitt Romney

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[image:1,l]L’ancien président George H. W. Bush a apporté son soutien, de manière informelle, à Mitt Romney, un vieil ami de sa famille. D’après le Houston Chronicle, Bush a qualifié Romney de « belle personne » et a déclaré que l’ancien gouverneur du Massachusetts était «  mûr et responsable – pas un lanceur de bombe. »


 « Le meilleur choix pour nous », un ami de la famille


Romney « est le meilleur choix pour nous… en raison de sa stabilité, de son expérience, de ses principes » a affirmé Bush Sr dans un article illustré d’une photo exposée dans la résidence de l’ancien couple présidentiel à Houston, où y figurent Mitt Romney à l’air jovial, l’ancienne première dame Barbara Bush et leurs chiens, Mimi et Bibi. Tout cela a été publié sur le site Internet du Chronicle jeudi.
Le New York Times a cité un porte-parole du président Bush qui confirmait la justesse des propos et précisait qu’ils reflétaient parfaitement l’opinion de l’ancien chef d’État.


Mitt Romney y voit le signe d’un rebond


Romney, à Berlin, dans le New Hampshire, ce jeudi, dans le cadre d’une tournée en bus à travers l’État, a répondu au Boston Globe : « Je suis très encouragé par le soutien du président Bush. Comme vous pouvez le voir, nos efforts semblent porter leurs fruits, ici dans le New Hampshire et à travers le pays. Je dois admettre que cet appui est très important pour moi, à titre personnel plus encore que politique. »


Une vieille rancune contre Newt Gingrich


[image:2,s]Bush a affirmé au Chronicle qu’il aimait son compatriote texan, Rick Perry, mais a estimé que Perry « semblait aller nulle part ; il n’arrive pas à décoller. »
De Newt Gingrich, il a avoué qu’il n’était « pas son meilleur avocat ». D’après le Times, il n’a pas oublié « un moment crucial de sa présidence » quand il comptait sur le soutien de Newt Gingrich – « au cours des discussions budgétaires de 1990, lors desquelles Bush décida de renier son engagement de ne pas augmenter les impôts afin de rétablir davantage de discipline budgétaire pour atteindre l’équilibre. »
Il a fait le récit détaillé d’un incident qui a manifestement laissé des traces : « Gingrich était là, juste à la sortie du bureau ovale. Je venais de rencontrer tous les responsables démocrates et républicains. Le plan était de marcher jusqu’à la roseraie et d’y annoncer les termes de notre accord. Newt était là avec nous. Nous nous préparions à sortir pour aller dans le roseraie et j’ai dit : « Où est Gingrich ?« . Il était retourné au Capitole. Il était là, une minute auparavant. Il s’en est allé là-haut et avait commencé à faire du lobbying contre notre accord. Un jour, longtemps après, il m’a dit que cela avait été la décision la plus difficile de sa carrière et je lui ai répondu que je n’avais pas franchement apprécié. »


À 87 ans, l’ancien président n’a pas perdu la mémoire… 


GlobalPost/Adaptation Franck Guillory pour JOL Press

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