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Le dernier «good bye» des troupes américaines

19.12.2011 par La Rédaction
Le dernier «good bye» des troupes américaines

Après neuf années de guerre, le dernier convoi américain vient de franchir la frontière avec le Koweit. Le président Obama se refuse à qualifier de « victoire » les opérations en Irak, mais salue néanmoins la réussite des opérations. Le bilan reste cependant mitigé à la vue des importantes pertes côté irakien, aussi bien humaines que politiques, économiques ou sociales.

L’ultime convoi


Les dernières troupes américaines ont quitté l’Irak dimanche, à l’aube, mettant un terme à près de neuf années de guerre. Le dernier convoi blindé de MRAPs (Mine-Resistant Ambush-Protected Vehicle, véhicule à roues résistant aux mines et aux embuscades) transportant 500 militaires américains a traversé la frontière avec le Koweit. Les soldats « criaient hourra, se tapaient des poings et se serraient les uns contre les autres dans une explosion de joie et de soulagement, détaillait Associated Press, ajoutant que : La guerre qui commença dans l’embrasement des bombardements aériens avait pour but de choquer et impressionner le dictateur Saddam Hussein. Ceux qui lui sont restés fidèles, y ont mis fin sans bruit et sans fanfare. »


Un bilan désastreux


La plupart des rapports mentionnent que la campagne en Irak n’a pas seulement coûté la vie à 4 500 soldats américains et à près de 100 000 irakiens, mais également 800 milliards de dollars, tout en laissant le pays dans un état politiquement instable.
D’après Reuters :
« La guerre lancée en mars 2003 avec des frappes de missiles sur Bagdad visant à évincer le président Saddam Hussein se referme sur une démocratie fragile faisant toujours face à des insurgés, à des tensions sectaires et au challenge de définir la place du pays dans un monde arabe en désarroi. »
Saddam a été pendu le 30 décembre 2006, et alors que sa mort servait à acheter le « soulagement », Associated Press écrivait « que cette nouvelle était tempérée par une guerre longue et vicieuse qui a été lancée pour finalement ne trouver aucune arme de destruction massive, et a presque plongé la nation dans une guerre civile à grande échelle. » 


Une guerre civile bien implantée


Alors que la violence s’est estompée, Reuters précise que les Islamistes sunnites et leurs rivaux des milices chiites organisent presque quotidiennement des attaques sur le gouvernement irakien et les forces de sécurité officielles.
Dans une interview donnée à la journaliste d’ABC News, Barbara Walters, Obama a, à la vue des informations, arrêté d’appeler l’initiative américaine en Irak, une victoire. Le président avait fait la promesse électorale de rapatrier toutes les troupes de la guerre la plus impopulaire depuis celle du Vietnam, commencée par son prédécesseur George W. Bush.


Obama modère l’échec de la guerre en Irak


« Je voudrais dire que nos troupes ont réussi leur mission de rendre aux Irakiens leur pays dans un état qui leur donne une chance d’avoir un futur prospère » partageait Obama.
Des inquiétudes demeurent quant à l’habilité des forces irakiennes à contenir la violence, l’accord passé avec les troupes américaines prévoyant leur maintien en Irak afin d’apporter un entraînement dans différents domaines, comme celui de l’espionnage, n’ayant pas abouti à cause du statut juridique.
Pendant ce temps, l’économie irakienne est dans un état désastreux, avec un taux de chômage élevé et un accès limité aux biens nécessaires, comme l’électricité.


D’après Reuters :
Des entreprises américaines et étrangères sont déjà en train d’aider l’Irak à développer sa réserve de pétrole, la quatrième mondiale, mais son économie a besoin d’investissements dans tout les secteurs, des hôpitaux aux infrastructures.



 


GlobalPost/Adaptation Antoine Le Lay pour JOL Press


 

La Rédaction


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