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Les mammouths bientôt de retour ?

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La BBC rapporte que des scientifiques russes et japonais vont tenter de cloner un mammouth à partir d’un fémur retrouvé en août dernier et qui contient des cellules de moelle osseuse bien conservées. Une expérience qui fait un peu penser à Jurassic Park.


Les mammouths laineux, une espèce disparue à la fin de l’ère glaciaire, ressemblaient à d’énormes éléphants, munis de défenses et couverts de poils. Ils ont été retrouvés principalement en Amérique du Nord et en Eurasie


Un mammouth cloné d’ici à cinq ans ?


Les scientifiques, parmi lesquels des experts russes du Musée du Mammouth de Iakutsk, espèrent pouvoir cloner un mammouth d’ici à cinq ans, à partir des cellules de moelle.


Pendant des années, ils ont cherché des cellules non endommagées de moelle de ce pachyderme. Actuellement, ils sont en train d’analyser la moelle, extraite du fémur d’un mammouth, trouvé sous le permafrost sibérien.


La BBC a indiqué que la prochaine étape de l’expérience devrait consister dans l’extraction des noyaux de la moelle du mammouth et de leur insertion dans des cellules-œufs d’un éléphant africain. Ensuite, les scientifiques devraient implanter les embryons ainsi clonés dans le ventre d’une éléphante pour la gestation. Il s’agit d’une technique qui a déjà été utilisée pour cloner des mammifères comme la célèbre brebis Dolly, des cochons, des chats, des chiens et des singes. 


Les créateurs de la brebis Dolly expriment leurs réserves


Mais certains sont sceptiques sur les chances de succès. Les clonages ont souvent des résultats inattendus. En 2009, un bouquetin des Pyrénées, récemment disparu, a été ramené à la vie à partir d’un ADN vieux de 10 ans de la peau de l’animal. Sa vie a été extrêmement courte : il est mort quelques minutes après sa naissance à cause de difficultés respiratoires.  


L’institut britannique Roslin, à l’origine du clonage de la brebis Dolly, considère que cette initiative a peu de chance de réussite, surtout en utilisant une « éléphante porteuse ». Le rapport publié par cet institut juge que le taux de réussite serait de l’ordre de 1 à 5 %.


GlobalPost/Adaptation Melania Perciballi pour JOL Press

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