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2012: le grand retour des Beach Boys?

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[image:1,l]A l’époque, nul n’en doutait. Ils étaient les seuls à pouvoir rivaliser avec les Beatles et les Rolling Stones. Sounenirs, souvenirs des années 60. L’histoire s’écrira différemment.


50 concerts et un album pour 50 ans de carrière


[image:2,s]Alors, 2012, année de la renaissance ? En tout cas, ils ne font pas dans la demi-mesure les Beach Boys. Les membres historiques, les survivants, cela va sans dire, se retrouvent pour célébrer leur 50 ans… de carrière. Première prestation en février, lors de la cérémonie des Grammy Awards, à Los Angeles, récompenses qui sont à la musique américaine ce que les Oscars sont au cinéma. Et ce n’est pas tout. Une tournée mondiale est programmée. 50 concerts. Le premier se déroulera le 27 avril, lors du New Orleans Jazz and Heritage Festival. Pour le reste, suspens. Mais Berlin et Stuttgart, début août, ça semble acquis. Enfin, le groupe a retrouvé le chemin des studios. Un nouvel album est en préparation. Le dernier, hors les best of régulièrement mis en vente, date de 1992. « Summer in the Paradise » n’avait pas laissé un grand souvenir avant… le purgatoire.


Une histoire de famille


Coup d’oeil dans le rétro. 1961, Hawthorne en Californie. Trois jeunes, trois frères surdoués, Brian (un génie, musicalement parlant), Carl et Dennis Wilson débauchent un de leurs cousins, Mike Love, et un copain d’école, Al Jardine. Quelques mois plus tard, en juillet 1962, les Beach Boys signent un contrat chez Capital Records. En fait, c’est papa Wilson qui signe. Aucun n’est majeur. Un voisin les rejoint, David Marks. En 1965, Bruce Johnston remplace Brian. Ne supportant plus les tournées, ce dernier se consacre à l’écriture et à la production.


Des tubes, yé yé!


Les Beach Boys célèbrent les jolies filles, les surprises-parties, les joies du surf, l’insouciance de toute une jeunesse. Des thèmes, des musiques et des performances vocales qui leur assurent un succès planétaire: « Surfin’ USA », « I get around », « California Girls », « Barbara Ann », « Good Vibrations » (un bijou)), « Sloop John B. » (on peut faire part de ses coups de coeur, n’est ce pas ?) ou encore « Caroline No » (chanson extraite de l’album « Pet Sounds », considéré comme le plus abouti, bien que le succès commercial n’ait pas été au rendez-vous. Paul Mc Cartney, lui, ne tarissait pas d’éloges. C’est une consolation).


Plein d’espoir


Des hauts, des bas, des dissensions au sein du groupe sur les choix musicaux, les ravages de la drogue, Brian Wilson qui sombre dans la paranoïa, avant d’entamer plus tard une carrière solo, Dennis qui se noie dans des circonstances troubles, Carl qui succombe à un cancer… Les Beach Boys végètent sous la houlette de Mike Love. Le creux de la vague en quelque sorte (facile, je vous l’accorde). Alors, on croise les doigts pour leur retour. Il n’est pas interdit de rêver. 

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