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5,7 millions de personnes atteintes du Sida

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[image:1,l]Les Sud-africains pourraient être 4,4 millions de plus sans la pandémie du Sida qui ravage le pays. C’est la thèse avancée dans une étude de l’Institut sud-africain des relations raciales (SAIRR), publiée le 23 janvier 2012.

4,4 millions de personnes atteintes du Sida en Afrique du Sud

Ce déficit de  démographique, ce serait précisément le nombre de Sud-africains porteurs du VIH. On estime ce nombre à 5,7 millions d’habitants, plus de 10% de la population nationale. L’Afrique du Sud accueille plus de contaminés par le VIH que n’importe quel autre pays. Les données du SAIRR montrent que 31% de la totalité des décès en 2011 sont liés au virus. Cette proportion augmentera pour atteindre 33% en 2015.

Grâce aux effets des programmes de prévention et de traitement, la tendance devrait s’inverser. En 2040 la population devrait atteindre 77,5 millions. C’est 24 millions de plus que les prévisions, selon le SAIRR.

21% de nouveaux cas en moins depuis 1997

Les chiffres sur lesquels se fonde l’étude l’étude proviennent de la Société actuarielle de l’Afrique du Sud et de l’Institut de recherches futures.

« Non seulement le SIDA réduit l’espérance de vie et augmente la mortalité, mais il est aussi responsable de grands problèmes de société tels que les enfants orphelins ou les enfants chefs de famille, » déclare Thuthukai Ndebele, chercheur à l’Institut, dans un communiqué de presse.

Le programme des Nations Unies pour le Sida a annoncé en novembre 2011 que les décès liés au Sida avaient diminué de 21% depuis leur dernier pic en 2005. Le nombre de nouveaux cas est également en baisse de 21% depuis son dernier pic en 1997.

La crise atteint la lutte contre le Sida

Moins d’une semaine plus tard, le Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme a annoncé de sévères coupes dans les subventions à la suite d’un manque de financements, directement lié à la crise en Europe.

Le groupe Médecins Sans Frontières a averti que ces restrictions pourraient réduire à néant la lutte contre la pandémie dans les pays les plus lourdement frappés.

« La réduction des subventions subvient à un moment où les dernières données scientifiques montrent que le traitement contre le VIH non seulement sauve des vies mais arrive à prévenir la propagation du virus. Nous sommes peut-être en train de connaître la fin de l’épidémie » avait déclaré MSF à l’époque.

Global Post / Adaptation Sybille de Larocque – JOL Press

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