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Ahmadinejad se dit prêt à négocier

[image:1,l] L’économie iranienne ne souffrirait pas de l’embargo imposé par les États-Unis et l’Union européenne. C’est ce qu’a affirmé le président iranien Mahmoud Ahmadinejad lors d’un discours donné, jeudi 26 janvier 2012, à Kerman, une ville au sud du pays. « C’est l’Occident qui a besoin de l’Iran et la nation iranienne ne perdra rien à cause de ces sanctions », a-t-il lancé, indiquant néanmoins qu’il était prêt à engager le dialogue sur le très controversé programme nucléaire iranien

Des déclarations insuffisantes

Selon l’AFP, les États-Unis auraient jugé insuffisantes les déclarations de Mahmoud Ahmadinejad et invitent le président iranien à répondre à un courrier envoyé en octobre par la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, qui proposait de reprendre les négociations. « Notre position n’a pas varié : le régime iranien doit remplir ses obligations à l’égard de la communauté internationale », a commenté de son côté le porte-parole de la Maison-Blanche, Jay Carney.

L’Occident continue d’enquêter

« Ils affirment que l’Iran esquive les négociations alors que ce n’est pas le cas », a martelé le chef d’État iranien lors d’une allocution télévisée. « L’Iran est prêt à négocier sur la base du respect mutuel », a précisé quant à lui le ministre des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi. Les dernières discussions entre les grandes puissances nucléaires du groupe des 5+1 (États-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne, France et Allemagne) et l’Iran remontent à janvier 2011

La semaine prochaine, les inspecteurs du nucléaire des Nations unies retourneront enquêter sur le dossier iranien sur ordre de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Mais les experts ne parviennent pas à se mettre d’accord quant au temps encore nécessaire à l’Iran pour produire une bombe atomique

GlobalPost/Adaptation Antoine Le Lay pour JOL Press

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