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Le philanthrope George Soros mise sur la démocratie

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[image:1,l]Il aura fallu près de 20 ans de pressions internationales intenses pour que la Birmanie s’engage dans la voie de la démocratie, 50 ans pour qu’un chef de la diplomatie américaine n’y remette les pieds et plus de 15 ans d’assignation à résidence pour qu’Aung San Suu Kyi retrouve la liberté. La lutte aura été longue mais, après toutes ces années, la Birmanie semble enfin être proche de la démocratisation et de la normalisation.

La libération de Aung San Suu Kyi, coup d’envoi de la démocratie

La dissolution de la junte en mars 2011, et le transfert du pouvoir à un gouvernement dit « civil », a suivi de peu la libération en novembre 2010 de la dissidente politique Aung San Suu Kyi. Prix Nobel de la Paix, mais également à la tête de la Ligue Nationale pour la Démocratie (LND), la figure emblématique de l’opposition a reçu la visite d’Hillary Clinton en décembre 2011. La secrétaire d’Etat américaine a estimé lors de son séjour que les Etats-Unis n’empêcherait plus la mise en place d’une aide internationale et qu’ils étaient « prêts à marcher aux côtés [de la Birmanie] sur le chemin des réformes. »

George Soros, un milliardaire philanthrope 

Réputé pour son engagement dans de nombreuses causes et projets, George Soros, qui aidait financièrement les étudiants noirs de l’université du Cap pendant l’Apartheid, a maintenant l’œil rivé sur la Birmanie. Plus d’une organisation birmane aimerait profiter de cette aide généreuse, en particulier à un moment où le pays s’ouvre à la communauté internationale.

Après avoir développé l’Open Society Institute et la Fondation Soros, avec l’objectif de promouvoir le développement des sociétés démocratiques et ouvertes, George Soros est maintenant conquis et « guidé par [la] vision » d’Aung San Suu Kyi. Il prévoit d’instaurer une « présence officielle » en Birmanie afin de favoriser « la transition d’une société fermée à une société ouverte. » 

Pour aller plus loin

> Lire notre Portrait d’Aung San Suu Kyi

> Visionner la vidéo : visite du chef de la diplomatie britannique, William Hague, partant à son tour à la rencontre d’Aung San Suu Kyi.

GlobalPost/Adaptation Antoine Le Lay pour JOL Press

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