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Les 5 points clés de la politique étrangère de Barack Obama

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[image: 1, l]Au cours d’un discours sur l’état de l’Union d’une heure et cinq minutes, Barack Obama a notamment développé les cinq axes de la politique étrangère qu’il entend mener à bien.

1. Défendre la liberté au Moyen-Orient

Après le printemps arabe et la mort de Mouammar Kadhafi, Obama place les États-Unis encore plus en pointe dans la défense des droits de l’homme. « Je n’ai aucun doute que le régime de Bachar-el-Assad va bientôt découvrir que les forces du changement ne permettent pas de retour en arrière et que la dignité humaine ne peut être niée », a-t-il affirmé au sujet de la Syrie. Et d’ajouter : « Le destin du peuple syrien est entre ses mains, mais nous serons là pour combattre la violence et les tentatives d’intimidation. Nous serons là pour défendre les droits et la dignité humaine, hommes et femmes, chrétiens, musulmans, juifs. Nous défendrons les mesures pour une démocratie forte et stable, pour un marché libre, parce que la tyrannie ne va pas de pair avec la liberté d’entreprendre ».

2-Fermeté face à l’Iran

Barack Obama a rappelé que les États-Unis avaient joué un rôle primordial dans l’embargo sur l’Iran, paralysant son économie. « Les États-Unis sont absolument déterminés à empêcher l’Iran de se procurer l’arme nucléaire, et je ne retirerai aucune option de la table pour y parvenir », a-t-il déclaré d’un ton ferme. Tout en précisant qu’« une solution pacifique est encore possible, et si l’Iran change de cap et prend ses responsabilités, il pourra toujours rejoindre la communauté des nations ».

3. Privilégier le « made in USA »

Défendre la production américaine sur le marché mondial est le nouveau leitmotiv de Barack Obama. Il a annoncé que les États-Unis devraient doubler leurs exportations d’ici à 2015. Il prévoit des millions de nouveaux clients pour l’industrie américaine au Panama, en Colombie et en Corée du Sud, et imagine ainsi des milliers de voitures fabriquées à Détroit, Chicago et Toledo rouler dans les rues de Séoul.

Pour mettre à égalité la production nationale et étrangère, le président-candidat a annoncé la future création d’une unité de régulation du marché qui multipliera les contrôles pour lutter contre l’entrée des contrefaçons sur le territoire des États-Unis. « Je ne serais pas du côté des industries si elles ne jouent pas selon les règles ».

En pleine affaire Megaupload, il s’est exprimé sur le piratage : « Il n’est pas juste que nous laissions d’autres pays pirater nos logiciels, nos œuvres musicales ainsi que nos films ».

Selon lui, les entreprises américaines doivent revenir produire sur le territoire américain afin de redynamiser l’emploi : « Produire à l’étranger comme en Chine revient plus cher aux entreprises américaines que de produire sur notre sol. Les États-Unis sont plus productifs ».

4. Miser sur l’industrie pétrolière nationale

La production pétrolière américaine est au plus haut depuis huit ans, a expliqué Barack Obama. Les États-Unis ont donc moins importé de pétrole en 2011. Pour continuer sur cette voie, le président Obama a demandé à son administration de mettre en exploitation plus de 75 % des ressources de pétrole et de gaz situées en mer.

Il a insisté sur le fait que le développement des énergies propres était crucial : « Je ne céderai pas la maîtrise de l’industrie solaire ni de l’énergie éolienne à la Chine ou à l’Allemagne ».

Pour échapper à l’instabilité mondiale, Obama souhaite construire « un futur où nous contrôlerons notre énergie, notre sécurité et notre prospérité ».

5. Réaffirmer un leadership mondial

« Ceux qui vous disent que l’Amérique est en déclin ou que notre influence sur le monde a diminué ne savent pas de quoi ils parlent », a déclaré Obama. « Ce n’est pas ce que ressentent les personnes de Tokyo à Berlin, du Cap à Rio, où l’estime de l’Amérique s’améliore depuis des années. Oui, le monde change, non, nous ne pouvons pas tout contrôler. Mais les États-Unis restent une nation incontournable dans les affaires du monde, et tant que je serai président, j’ai l’intention qu’il en soit toujours ainsi. »

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