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Les militants d’Occupy Washington indélogeables

[image: 1, l]Ils campent sur deux sites, à quelques pâtés de maisons de la Maison-Blanche. Malgré l’arrestation d’un des leurs, dimanche 29 janvier 2012, les militants anticapitalistes d’Occupy Washington tiennent bon. La police leur avait fixé un ultimatum pour lever le camp à mardi 31 janvier, mais les protestataires ont décidé de poursuivre leur occupation. 


Un brin de défi


Défiant les autorités, les manifestants ont érigé une vaste tente bleue, la « tente des rêves »,  au pied de la statue de McPherson Square.
Dans un communiqué publié dimanche, le mouvement a accusé la police d’avoir utilisé une violence excessive à l’égard du manifestant arrêté. Ce dernier aurait été tenu par deux policiers et neutralisé à l’aide d’un taser (pistolet à impulsion électrique) par un troisième. La police a confirmé l’utilisation du pistolet paralysant et l’arrestation du militant, qui devait comparaître devant un tribunal lundi.

Les indignés d’Occupy Washington ont fait savoir qu’ils entendaient « résister de manière pacifique à toutes les tentatives du gouvernement pour supprimer la liberté d’expression ».

Occupy Washington campe depuis le début du mois d’octobre sur le square McPherson et sur Freedom Plaza afin de protester contre les inégalités financières et économiques. Au grand dam des riverains du quartier, un brin agacés par tout ce chahut.


Global Post / Adaptation Sabrina Alili pour JOL Press

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