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Mohamed El Baradei ne sera pas candidat à la présidentielle

16.01.2012 par Mickael Lecarpentier

La démocratie peine à s’installer en Egypte. Alors que l’armée annonce l’ouverture des candidatures pour l’élection présidentielle dès le 15 avril, Mohamed El Baradei, libéral apprécié et reconnu, ancien secrétaire général de l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA), annonce qu’il ne briguera pas le poste de président, tant que l’Egypte ne sera pas une démocratie.

[image:1,l]Le dépôt des candidatures pour l’élection présidentielle égyptienne ouvrira le 15 avril 2012. C’est ce qu’a annoncé un des membres du Conseil suprême des forces armées (CSFA), dimanche 15 janvier 2012.

Un président sans démocratie

Au même moment, samedi 14 janvier, le prix Nobel de la paix 2005 et ancien patron de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Mohamed El Baradei, a annoncé qu’il ne se présenterait pas à l’élection présidentielle, car selon lui « l’ancien régime n’est pas tombé ».

Lors de la chute d’Hosni Moubarak, le 11 février 2011, le pouvoir a été confié à l’armée et au maréchal Tantaoui, devenu chef de l’Etat. Le maréchal a, depuis, promis un transfert du pouvoir vers un gouvernement civil une fois que l’élection présidentielle aura eu lieu. Le scrutin, qui devait être organisé à la fin du mois de juin 2011, a finalement été décalé, et pourrait ne pas se tenir avant 2013.

La transition vers la démocratie a été troublée par de nombreux mouvements de protestation meurtriers.

Le Conseil suprême des forces armées a annoncé, à de nombreuses reprises et de manière contradictoire, l’organisation d’une élection présidentielle, sans qu’aucune date formelle ne soit arrêtée.

Mohamed El Baradei, le libéral

Mohamed El Baradei n’était pas le favori de la course et, malgré sa popularité auprès de la communauté internationale, son score aux législatives a été très faible.

Longtemps critique à l’égard de l’armée, Mohamed El Baradei affirme que le CSFA n’abandonnera pas le pouvoir comme prévu, en tous cas pas aussi facilement qu’il ne veut le prétendre. Dans un communiqué, l’ancien candidat putatif déclare que l’armée a jusqu’ici gouverné « comme si la révolution n’avait jamais eu lieu et qu’aucun régime n’était tombé. »

« Ma conscience ne me permet pas de me présenter à l’élection présidentielle ou à un quelconque autre poste officiel, sauf dans un vrai système démocratique. » ajoutait-il.

Selon Hassan Nafaa, analyste et activiste politique, « El Baradei a sans doute compris qu’il n’était pas assez populaire auprès des électeurs pour gagner cette élection. Il a également réalisé que le prochain président n’aura pas les pleins pouvoirs et qu’il sera trop soumis au système actuel. »

L’annonce de Mohamed El Baradei suit la déclaration de l’ancien président américain, Jimmy Carter qui s’est exprimé la semaine dernière sur le sujet égyptien. Selon lui, le pouvoir ne changera pas de mains, comme prévu, dans le courant de cette année.

Un scrutin dominé par les Islamistes

Parmi les candidats annoncés à l’élection présidentielle, les Islamistes sont largement représentés. L’ancien chef de la Ligue arabe Amr Moussa, un ancien responsable des Frères Musulmans Abdelmoneim Aboul Fotouh, le dernier premier ministre d’Hosni Moubarak, Ahmad Chafic, le dirigeant salafiste Hazem Salah Abou Ismaïl, le dirigeant nassérien Hamdine Sabbahi et l’islamiste indépendant Salim al-Awwa sont pressentis pour être candidats.

Les Frères Musulmans, grands vainqueurs des législatives n’ont pas encore désigné leur candidat.

Global Post / Adaptation Sybille de Larocque – JOL Press

Mickael Lecarpentier


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