Site icon La Revue Internationale

Obama et le club des cinq

[image:1,l] Nous savons tous que Barack Obama gère la politique étrangère avec les chefs d’États internationaux la majorité de son temps. Mais parmi tous ces dirigeants, qui peut se vanter de recevoir un coup de téléphone en dehors des crises diplomatiques ?

Dans une interview donnée à Time Magazine, le président américain a dressé la liste des cinq acteurs de la scène internationale avec qui il est le plus proche. Alors, à qui revient ce privilège ?
 

Chefs d’Etat ou de gouvernement… et amis

Malheureusement pas au président russe Dmitri Medvedev, et ce malgré l’hamburger que les deux chefs d’États ont partagé l’an dernier au Ray’s Hell d’Arlington, en Virginie.

Mais la chancelière allemande Angela Merkel, le Premier ministre indien Manmohan Singh, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, le président sud-coréen Lee Myung-bak et le Premier ministre britannique David Cameron ont l’honneur de composer ce groupe très privilégié.

Comme Barack Obama le confiait dans son interview : « Je pense que si vous leur demandez, [ils] vous diront qu’ils me font confiance. Qu’ils croient en ce que je dis. Qu’ils croient en mes engagements. Que je m’intéresse à leurs problèmes et à leurs intérêts. Ce sont des raisons qui font que nous avons été capables de forger ces relations qui nous ont permis d’accomplir beaucoup de chose ensemble. »

George W. Bush et la folie des surnoms

Pour le prédécesseur de Barack Obama à la Maison-Blanche, George W. Bush, c’était l’ancien président du conseil italien, Silvio Berlusconi, qui occupait une place de choix parmi ses proches. Tony Blair, ancien Premier ministre britannique, était aussi, selon Bush, « l’un de mes plus proches partenaires et amis sur la scène internationale ». Si proche, d’ailleurs, qu’il le surnommait « Landslide. » Il n’était pas le seul à profiter de ces petits sobriquets affectifs. « Dino » (diminutif de dinosaure) n’était autre que l’ancien Premier ministre canadien Jean Chrétien et « Pootie-Poot » désignait Vladimir Poutine.

On peut vraiment se demander si ces sympathiques surnoms ont profité à la politique étrangère de Bush, étrangement admirée par Obama. « Je continue à croire qu’il a géré une période très difficile très efficacement, » a-t-il confié à ce sujet à Time Magazine

GlobalPost/Adaptation Antoine Le Lay pour JOL Press

Quitter la version mobile