[image:1,l]Pourquoi l’une des meilleures équipes de football au monde jetterait-elle son dévolu sur un joueur chinois, inconnu, de 23 ans ? La réponse ? L’argent, bien entendu, ou plutôt la perspective d’en gagner.
A la conquête du marché chinois
Lundi, l’équipe des Corinthians de Sao Paulo a a surpris ses fans en annonçant avoir engagé Chen Zhizhao, un milieu de terrain originaire de la province du Guangdong en Chine. Alors que les Corinthians gagnaient pour la sixième fois le championnat brésilien, en décembre, l’ancien club de Zhizhao, Nanchang Hengyuan, était de son côté sur le point de se faire exclure de la Super League chinoise.
L’agent brésilien de Zhizhao a avoué que l’achat du joueur n’avait rien à voir avec ses performances, sa vitesse ou ses résultats. La raison est tout autre : les Corinthians veulent en réalité développer l’image de leur marque en Chine. Après tout, avec une population de près d’1,3 milliard d’habitants, le pays offre un marché et des débouchés considérables pour le commerce de -shirts et de produits dérivés.
Un « faux » joueur
[image:2,s] « Nous allons tous devoir être patient avec lui, » précisait son agent, Flávio Pires, à la presse spécialisée. « Si cela fonctionne, il contribuera à faire connaître le nom de l’équipe dans un pays comptant plus d’un milliard d’habitants, » a-t-il ajouté.
Mais, après tout, et si Chen se révélait être le nouveau Ronaldo ou Neyma ? Certes, cela est peu probable. Plus tôt dans l’année, quand l’idée d’acheter un joueur chinois est venue à l’esprit des Corinthiens, le directeur marketing a immédiatement calculé les profits que l’équipe pourrait en tirer. Les Corinthians sont prêts à acheter « n’importe quel joueur venant de Chine, » confiait Paulo Rosenberg, si cela aide à optimiser les intérêts du club dans cette partie du monde.
GlobalPost/Adapatation Antoine Le Lay pour JOL Press