[image:1,l]Salma Hayek peut maintenant ajouter « chevalier » à la longue liste de qualificatifs qui lui ont été attribués. L’actrice mexicaine figure, en effet, parmi les 829 personnes, choisies par Nicolas Sarkozy pour être décorées de la Légion d’Honneur, une récompense créée par Napoléon Bonaparte en 1802, à l’occasion de la promotion du 1er janvier 2012.
Un choix controversé
D’après le quotidien britannique, The Telegraph, Salma Hayek a été honorée en sa qualité de « réalisatrice, productrice et membre active d’organisations caritatives pendant 23 ans. » Elle rejoint ainsi son beau-père, le milliardaire et propriétaire de l’entreprise PPR, François Pinault, devenu, quant à lui, Grand Officier de la Légion d’Honneur.
Le choix de Salma Hayek n’est cependant pas du goût de tous. Henri Torre, 78 ans, ancien ministre et ancien sénateur UMP de l’Ardèche, promu lui aussi, a renoncé à sa Légion d’Honneur. « Trop de personnes ont été nominées mais ne mérite pas d’être honorées de la sorte, » a-t-il confié au Telegraph. « Ils ont tourné cette haute distinction en dérision en désignant de la sorte n’importe qui. » L’ancien membre du gouvernement a également ajouté que cette récompense était maintenant plus influencée par les relations et le favoritisme que par l’œuvre de toute une vie.
« Quels services a rendu Salma Hayek à la France ? » se demandait un lecteur du Figaro.
La décoration des célébrités, une tradition française ?
La nomination de célébrités au sein de l’ordre de la Légion d’Honneur, a déjà fait l’objet de nombreuses critiques dans le passé : Clint Eastwood, Robert Redford, David Cronenberg et Steven Spielberg ont tous eu le privilège de recevoir cette distinction. Quand Liza Minelli s’est vue proposer cette récompense, le New York Times a vivement critiqué cette décision, précisant que « le gouvernement français prenait la Légion d’Honneur pour un bonbon. »
Salma Hayek est pour le moment en pleine promotion du film d’animation Le Chat Potté, dans lequel elle prête sa voix au personnage de Kitty Pattes de Velours.
GlobalPost/Adaptataion Antoine Le Lay pour JOL Press