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Vague de libération de prisonniers

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[image:1,l]La Corée du Nord s’apprête à libérer des prisonniers en l’honneur de leurs leaders décédés, Kim Jong-il et Kim Il-sung, annonce la Korean Central News Agency (KCNA).

D’après KCNA, l’amnistie leur sera octroyée le 1er février et marquera le centenaire de la naissance de Kim Il-sung et les 70 ans de Kim Jong-il. Une aide leur sera fournie afin qu’ils puissent « travailler et vivre dans des conditions acceptables ». KCNA a ajouté que cette évènement est un hommage aux « politiques nobles, bienveillantes et globales » de leurs deux dirigeants défunts, mais le rapport ne mentionne par le nombre de prisonniers libérés, ni leurs noms.

L’existence controversée de prisons politiques nord-coréennes

Les autorités nord-coréennes n’ont cessé de démentir l’existence de prisons politiques, mais Amnesty International assure avoir obtenu, l’an dernier, des photos prises par satellite qui prouvent le contraire. Dans des conditions se rapprochant de celles des camps d’extermination et de concentration nazis, les prisonniers meurent de faim, sont soumis au travail forcé et à des tortures.

« Dans la plupart des camps, aucun vêtement n’est fourni et les prisonniers doivent faire face à des hivers rudes. Les détenus doivent travailler de nombreuses heures avec acharnement, pour des tâches qui sont souvent inutiles.  La nourriture se fait rare. Il a été dit à Amnesty International qu’un certain nombre de prisonniers se nourrissent de rats ou d’amandes récupérées dans les déchets des animaux, juste pour survivre, en dépit des risques. »

Les craintes du régime

Toujours d’après Amnesty International, une vague d’arrestation a suivi la mort  de Kim Jong-il, « peut-être des centaines » de fonctionnaires considérés comme une menace à la prise du pouvoir par Kim Jong-un ont été incarcérés ou tués. «Des dizaines de milliers» de personnes ont connu le même sort après la mort de Kim Il-sung. D’après la BBC, la Corée du Nord a gracié des prisonniers pour la dernière fois en août 2005, pour marquer la fin des règles coloniales japonaises. Le nombre de personnes libérées n’a pas été communiqué.

GlobalPost/Adapatation Antoine Le Lay pour JOL Press

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