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Grève générale en Belgique : à qui profite le crime ?

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Ce 30 janvier 2012, la Belgique fut paralysée par un mouvement de grève générale initiée par les trois plus importants syndicats du pays. A savoir, la FGTB (socialiste), la CSC (chrétien) et le CGSLB (libéral). Il faut savoir que le nombre de travailleurs -et demandeurs d’emplois- représente plus de 50% de la population active. Facile d’imaginer l’impact d’un tel mouvement, d’autant que ce même nombre est inférieur à 20% des travailleurs dans l’hexagone. Le succès de ce mouvement fut total, et pour causes! Le gouvernement -tant attendu, puisqu’il fallut plus de 540 jours- proposait des mesures très impopulaires, visant les jeunes, les métiers à risques et les plus âgés. La riposte des syndicats fut à la hauteur de l’attaque gouvernementale.

Des transports publics à l’arrêt, sauf exception pour ce qui est du ciel, et un pays complètement paralysé. Beaucoup de questions quant à l’avenir de la Belgique, pour les jeunes, pour les indépendants, pour les plus âgés avec en prime la vision de ce qui se passe dans les pays voisins ou encore chez les européens qui s’enfoncent de plus en plus vers le néant, comme les cas de la Grèce, de l’Italie de l’Espagne. L’arrivée massive d’immigrés, venant principalement des pays de l’Est, inquiète également le citoyen.

Dans ce climat, malgré une opposition de certains, pas facile de convaincre les gens. La Belgique ne peut être comparée à d’autres nations, et ne trouve pas le besoin de créer des mouvements d’« Indignés ». Le niveau de vie semble bien au-delà de la moyenne, même si le fossé se creuse entre les riches et les … autres.

Petit tour d’horizon de cette journée, en images.

En marge de cette grève, et le choix du jour n’était en rien innocent, se tenait une réunion de l’Europe à Bruxelles, et voici les réactions des deux principaux leaders syndicaux, à savoir Dominique Rollin pour la CSC et Anne Demelenne pour la FGTB.

Dans le même temps, une réaction d’un jeune patron, au départ très « remonté » face à cette grève qui l’empêche de travailler, mais en définitive proposant des alternatives face à ce gouvernement et ses mesures. Ce jeune patron donne l’exemple même de l’incompréhension des Belges en cette difficile période de crise que tous traversent.

Des prises de positions divergentes, et en fin de compte une victoire syndicale puisque le gouvernement, en sa réunion du 5 février vient de revenir sur quelques mesures, dont notamment en ce qui concerne l’âge de la retraite anticipée et les métiers à risques.

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