[image:1,l]Vue des Etats-Unis, et plus précisément des studios de CNN à Atlanta, la campagne présidentielle française s’apparente à la confection d’une quiche. C’est en tous cas ainsi que Jim Bittermann, correspondant de la chaîne d’information à Paris, a décidé de l’expliquer aux téléspectateurs américains.
La politique française, une histoire de quiche
Pour faire simple, toute quiche qui se respecte comporte des œufs, du lait, de la crème. Viennent ensuite les ingrédients qui donnent du goût à la mixture. A chaque candidat son ingrédient…
Les oignons, c’est Nicolas Sarkozy car « tout le monde dit que son programmes austère est à pleurer ».
Les lardons, François Hollande car il veut « engraisser la fonction publique ».
François Bayrou est assimilé à une assiette de gruyère râpé qui semble « vouloir attirer toutes les opinions politiques ».
Pour finir, bien que cet ingrédient ne figure pas dans la recette d’une quiche classique, des piments pour Marine Le Pen qui « va définitivement épicer la course ».
500 signatures pour aller au four
De nombreux autres candidats sont illustrés par une foule d’autres ingrédients. Ils seront sélectionnés pour aller dans le plat (qui symbolise le premier tour de l’élection présidentielle) s’ils recueillent assez de signatures.
« Certains disent avoir beaucoup de difficultés à obtenir leurs signatures, dont Marine Le Pen, qui est peut-être trop épicée pour de nombreux maires prétendûment apolitiques. »
La première quiche est au four. Les maires ont tranché, les Français vont voter.
« La tradition veut que les électeurs votent avec leur cœur lors du premier tour et avec leur tête pour le second. »
Les Français seront-ils fatigués des oignons et des lardons ?
Lorsque la quiche sort du four, quelques dizaines de minutes plus tard, deux ingrédients sont remontés à la surface et ils ont gagné le droit d’être incorporés dans la deuxième quiche.
« Tous les sondages indiquent que les Français préfèrent les oignons et les lardons. Mais les piments ne sont pas loin derrière et le gruyère râpé pourrait attirer de nombreux électeurs fatigués des oignons et des lardons et apeurés par des piments qui pourraient leur donner des aigreurs d’estomac au lendemain du deuxième tour. »