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La Présidentielle d’une minorité

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« Dans moins de trois mois, chaque citoyen sera invité à exprimer son choix quant à l’avenir de notre pays en mettant dans l’urne, il faut l’espérer, le candidat qui montrera l’expression d’une véritable vision marquée à la fois par la sincérité, l’ambition et la raison. » Tel fut la première phrase de Beaudouin N’Gunda, sur son blog sur JOL Press intitulé: « Et si on votait… » Rien à dire sur le fond, mais très certainement sur la portée de ces termes: « chaque citoyen sera invité »

On oublie trop souvent que l’élection présidentielle française n’est en rien obligatoire, comme le sont toutes les consultations, régionales, fédérales, européennes en Belgique. C’est ainsi que pour pouvoir se présenter dans un bureau de votes, il faut « au préalable » s’être inscrit sur une liste d’électeurs. Déjà une première constatation : bon nombre de Français ne se sont jamais inscrits sur quoi que ce soit, pour effectuer leur « droit » de vote. Ensuite, sur les inscrits, et non sur la population totale en âge et en droit de voter, on constate aussi un nouveau nombre : celui des abstentions. Cela fait déjà un beau « paquet » de personnes ne voulant, ou ne pouvant pas exprimer son opinion quant à qui sera le nouveau Président de la France. Ce qui revient à écrire que le Président n’est en fait élu que par une toute petite minorité de Français. De 15 à 20% de la population se tourne vers un(e) candidat(e) afin d’être dirigé pour les cinq prochaines années. Ce qui ne représente vraiment pas grand-chose, puisque 80 à 85% ne trouvent pas ce choix idéal. Il n’y a pas de quoi se targuer (et que l’on soit de gauche, de droite, du centre ou d’ailleurs) de représenter politiquement un si beau pays. Mais voilà, le système mis en place outre-Quiévrain vaut pour l’Hexagone, et semble convenir à tout le monde…

 

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