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L’art de déclarer sa candidature présidentielle

[image:1,l]L’art de déclarer sa candidature à la présidentielle… S’il existait une solution idéale, une méthode magique, elles feraient la fortune des communicants.

« Oui, je suis candidat à l’élection présidentielle » : Nicolas Sarkozy se déclare en direct dans le JT de TF1

Pendant une quinzaine de minutes, Nicolas Sarkozy a répondu aux questions de Laurence Ferrari, la présentatrice du journal de 20 heures de TF1, le journal télévisé le plus suivi de France. Une occasion pour le président, désormais candidat, de dévoiler une partie de ses thèmes de campagne et son nouveau slogan, « Une France forte ».L’école du film hollywoodien qui fait pleurer

Pour annoncer sa candidature, Barack Obama a choisi Internet et une vidéo publiée sur son site. Une sorte de clip fourre-tout ou tous les Américains moyens pourront se retrouver. Car dans ce clip, il y a tout, absolument tout. Le quinquagénaire aux yeux bleus de Caroline du Nord, un peu cow-boy à la retraite, pas tout à fait d’accord avec Barack Obama, mais quand même. La bonne famille latino qui s’amuse joyeusement dans sa banlieue pavillonnaire du Nevada (qu’ils sont bien intégrés ces Latinos…), la gentille Katherine du Colorado (ses 14 enfants ne doivent pas être loin), l’étudiant new-yorkais et tous ses copains de fac et évidemment Alice, la Black à lunettes du Michigan. Bon, je crois bien qu’on a tous les clichés ? Ah non ! J’oubliais le drapeau impeccable qui flotte au gré du vent, le slogan accrocheur, le beau logo et la petite musique qui va bien.

L’école des chaises musicales

Tel Robert Mugabe et sa célèbre moustache (une variante de la moustache en « brosse à dents »), Vladimir Poutine ne lâchera pas le morceau. Mais puisqu’au nord d’une ligne imaginaire, on n’a pas trop le droit de changer les Constitutions à tout bout de champ, il a bien fallu à Vladimir Poutine de repasser par la case Premier ministre. Pas de panique pour autant, le camarade Dmitri est là et chauffe la place. C’est alors qu’on se retrouve, le 24 septembre 2011, dans une salle remplie de militants de Russie unie. Le président Medvedev s’avance d’un pas léger sur la scène et propose la candidature de son Premier ministre. Et là, gros plan sur le visage surpris de Vladimir Poutine (Moi ? Ah mais c’est super sympa, vraiment je m’y attendais pas, bah merci alors). Annonce réussie, Russie unie est en transe, Vladimir Poutine apparaît comme un héros. C’est-à-dire qu’il a tellement marqué son temps qu’il commence à évoquer le petit père des peuples.

L’école du « aimez-moi parce que je suis sympa »

Chez les Kirchner, la présidence, c’est une histoire de famille. Si Cristina Kirchner arbore du noir en ce 21 juin 2011, c’est parce qu’elle porte toujours le deuil de son mari, Nestor Kirchner (président de 2003 à 2007). Cristina Kirchner n’y va pas par quatre chemins, l’important c’est de faire pleurer. Et tout y est. A commencer par l’endroit choisi : le salon des Patriotes latino-américains de la maison du gouvernement, le même endroit où repose son mari. Le discours ensuite, du « Nous allons nous soumettre au vote du peuple, comme toujours » à « Mon choix et mon engagement sont éternels ». Bref, évidemment qu’on veut la réconforter, la petite Cristina. Seule ombre au tableau, avant d’annoncer sa candidature, c’est un plan d’installations de télés dans tout le pays qu’elle était venue inaugurer. Beaucoup moins glam, mais ça n’a pas arrêté les Argentins qui l’ont réélue avec 54% des voix, le 24 octobre dernier.

 

L’école du « si j’étais président » en chantant

Candidat à la présidentielle au Sénégal, le chanteur Youssou N’Dour fait ce qu’il sait faire… chanter !

A la française… comment déclarer au mieux sa candidature ?

Les stratégies adoptées par les principaux candidats lors des précédentes élections…

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