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Le Canada veut vendre ses phoques en Chine

[image: 1, l]C’est une pratique de plus en plus commune en Chine. L’utilisation des pénis de phoques pour augmenter les performances sexuelles. Le Premier ministre canadien, Stephen Harper, était en Chine début février, alors que le Canada veut conquérir le marché asiatique avec le commerce des phoques. Un marché juteux pour le Canada, mais désastreux pour l’espèce des phocidés.


37 000 phoques tués


Stephen Harper a tenté de sceller un accord commercial avec la Chine. Une décision importante pour le commerce des phoques au Canada si la Chine accepte de se fournir sur le marché canadien. Ce secteur d’activité est en difficulté à cause des limitations des exportations aux États-Unis et en Europe, et de l’ampleur mondiale des protestations. En Chine, les manifestants ont même réussi à retarder cet accord.


Harper ne considère pas que le problème de cette pratique soit le massacre des phoques, mais bien les protestations qui empêchent la finalisation de l’accord commercial avec la Chine. Selon The Economist, 37 000 phoques ont été tués l’an dernier pour le commerce. Les chiffres ont été réduits de moitié depuis 2009, ce que regrette le Premier ministre canadien.


Un supposé aphrodisiaque


Le Premier ministre canadien défend coûte que coûte le commerce des phoques afin d’obtenir le marché asiatique : « Notre gouvernement continuera de défendre vigoureusement cette industrie humaine et très réglementé en recherchant des nouveaux marchés internationaux pour notre production, y compris la Chine », a-t-il déclaré avant de décoller pour la Chine.


Les Chinois s’intéressent particulièrement aux phoques pour leur viande et leur huile, mais également pour les vertus supposées aphrodisiaques de leur pénis. Une fois mis en poudre et mélangé avec du vin, le pénis de phoque améliorerait la libido. Selon un rapport de 1998 de la biologiste et journaliste Susan Scott, les pénis des phoques peuvent être vendus à 500 dollars l’unité dans les magasins de médecine traditionnelle chinoise à Toronto.


GlobalPost/Adaptation Sabrina Alili pour JOL Press

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